
Cotation physique du lait
Cotations des produits laitiers
Collecte laitière mensuelle - lait biologique
FranceAgriMer Marché , mille litres 01/06/2025Collecte laitière nationale hebdomadaire
FranceAgriMer Marché , 25/08/2025Collecte laitière nationale mensuelle
FranceAgriMer Marché , millions de litres 01/06/2025Prix du lait moyen payé aux producteurs en France
France Marché , €/1000l 01/06/2025Prix du lait par régions, lait biologique
FranceAgriMer Marché , €/1000l 01/06/2025Prix du lait par régions, lait standard
FranceAgriMer Marché , €/1000l 01/06/2025Produits industriels
FranceAgriMer Marché , €/t 01/09/2025Analyse hebdomadaire des produits laitiers
Toutefois nous vous proposons l'analyse du 27/08/2025.
Collecte laitière en hausse
En France, la collecte de lait témoigne d'une dynamique soutenue sur les dernières semaines.
La collecte de lait confirme sa bonne tenue au mois d’août, portée par une conjoncture technique et économique favorable. En semaine 32, les volumes ont progressé de 4 % par rapport à l’an passé, avec des hausses comprises entre +3 % et +8 % dans la majorité des régions. Seul le Grand Est se distingue par un recul persistant, conséquence directe de l’impact de la fièvre catarrhale ovine (FCO) sur les exploitations. Cette dynamique nationale s’explique notamment par une rentabilité redevenue intéressante pour les éleveurs : le prix du lait reste à des niveaux élevés, tandis que les coûts d’alimentation animale ont nettement reculé. Sur le terrain, les conditions climatiques ont été localement favorables : les précipitations ont permis une bonne repousse de l’herbe, ce qui a limité le recours aux stocks.
Cependant, des incertitudes planent. La sécheresse de juillet et les températures extrêmes pourraient compromettre la récolte de fourrages d’automne, essentielle pour l’équilibre alimentaire du troupeau cet hiver. Par ailleurs, les marchés des produits laitiers envoient des signaux d’alerte. Les cours du beurre sont en net repli, atteignant leur plus bas niveau depuis un an. Cette tendance s’explique par une offre européenne soutenue, conjuguée à un net ralentissement de la demande, tant en grande distribution qu’à l’export. La concurrence accrue des États-Unis et la montée en puissance de la collecte néo-zélandaise accentuent la pression sur les prix. Une vigilance s’impose donc, malgré un contexte de collecte momentanément porteur.