La série d'articles sur les solutions de financement de l'installation en agriculture, et notamment en élevage, se poursuit. Autre piste possible, après la limitation du capital à reprendre la semaine dernière : sa reprise progressive, par exemple en étant salarié sur la ferme avant de s'installer. Au-delà de l'aspect financier, cela permet un passage de relais, et de savoir-faire !
« Comment financer mon projet ? » Une question cruciale que se posent tous ceux qui souhaitent s'installer en agriculture et en élevage, vu l'importance des capitaux engagés, lesquels conditionnent la réussite ou non de l'installation. Et si justement, il était possible de réduire le montant de la reprise ? Zoom sur trois outils : la location de cheptel, la délégation de l'élevage des génisses et le crédit-bail pour les équipements.
Pour le 4e épisode de sa série de podcasts "Dans leurs bottes", destinés à faire entrer les auditeurs, et notamment le grand public, dans le quotidien d'agriculteurs et d'agricultrices, le temps d'un petit déjeuner, Jeunes Agriculteurs d'Aveyron s'est invité vendredi dernier chez Samuel Vandaele, son président national. L'occasion de découvrir l'agriculteur et l'homme derrière le responsable syndical.
Face à un besoin de main-d'oeuvre sur une ferme, l'apprentissage peut être une alternative au salariat, surtout si le volume de travail ou les capacités financières sont insuffisantes pour un temps plein. D'autant que l'employeur bénéficie d'aides et assure un rôle de formateur. Mais comme pour un salarié classique, des démarches doivent être respectées pour le recrutement.
S'il ne s'attendait pas à devenir Mister agri 2021, Florent (ou Flo Pajor sur les réseaux sociaux) a à coeur de communiquer sur son métier. Ce futur éleveur de 29 ans, qui reprendra d'ici trois ans la ferme parentale en Saône-et-Loire, aime en effet les échanges et envisage de se lancer dans la vente directe. « Avoir gagné ne fait pas de moi quelqu'un de différent, de plus important. Je veux juste montrer une autre image de l'agriculture, moderne et dynamique », résume-t-il.
En 2020, la quinzaine de la transmission/reprise d'exploitations agricoles, organisée depuis cinq ans en novembre par les chambres d'agriculture, a eu lieu en plein pendant le 2e confinement lié à la pandémie de Covid-19. Pas question cependant dans l'Indre de se passer des visites de fermes à reprendre, qui permettent aux cédants et aux candidats à l'installation de se rencontrer pour, peut-être, se passer le flambeau par la suite. Elles ont eu lieu virtuellement, avec une réussite bien réelle !
Tous les 15 jours le vendredi, "Dans leurs bottes", le podcast de JA Aveyron, invite les auditeurs à partager le petit déjeuner d'agriculteurs et d'agricultrices, ainsi que leurs confidences sur leur métier, leurs motivations, leurs regrets, etc.
1Décembre
2020
Selon la chambre régionale d'agriculture2020-12-01
L'agriculture bretonne va devoir « produire moins », faute de pouvoir assurer un renouvellement suffisant de ses exploitants, et « regagner du lien au sol », ce qui devrait lui permettre de monter en gamme, ont annoncé lundi les présidents des quatre chambres d'agriculture de Bretagne.
Comme tant d'autres agriculteurs, Marianne et André Pichot-Deru ont été très impactés par la sécheresse estivale. En manque de fourrage pour leur troupeau laitier cet hiver, ils ont eu l'idée de demander de l'aide via une campagne de financement participatif. Espérons que leur appel au secours sera entendu par un maximum de personnes.
« Je suis cet agriculteur qui, selon les dires, a fait basculer tout un Gaec. » David Lepesqueux réagit aux propos de son ancien associé Antoine Thomas et demande à ce que chacun « tourne la page ».
Six ans après son installation, le jeune agriculteur normand Antoine Thomas a finalement pris la décision de quitter le Gaec. Pour cause de mésentente avec l'un de ses associés, ce passionné de vaches a eu besoin de tourner la page. Il nous explique pourquoi et comment il en est arrivé là...
De la même façon que les camions à glaces qui sillonnent les stations balnéaires, des ice trucks fermiers commencent à parcourir les villages ruraux français avec, à leur bord, des crèmes glacées au bon lait de vache, apportant un peu de fraîcheur appréciable en période de forte chaleur comme ces jours-ci, surtout quand la mer n'est pas à proximité...
Des éleveurs se sont tournés vers le crowdfunding pour financer l'achat d'animaux. Certains espèrent ainsi sauvegarder des races locales à faibles effectifs, à l'image de Benoît avec la Rouge flamande, comme ce dernier l'expliquait dans la même rubrique sur Web-agri il y a deux mois. D'autres, comme Sandrine, Philippe, Joël et Jordan veulent conforter l'activité de vente directe de l'élevage, voire derrière leur installation ou la transmission de l'exploitation.
Les trois associés du Gaec Le Colombier de Nermoux en Vendée se sont lancés dans la transformation fromagère de leur lait pour « maîtriser leur produit et son prix », de la vache aux consommateurs. Pour remplacer leur cave à vins par une vraie cave d'affinage, ils ont sollicité un appel aux dons sur la plateforme de crowdfunding Miimosa. Aujourd'hui, leurs P'tits Ronds et Plaisirs vendéens, ainsi que leurs tommes vendéennes et au fenugrec, y bonifient leurs arômes et textures comme les meilleures cuvées.
Aider une Cuma de transformation/découpe à rénover ses équipements, des agriculteurs sinistrés à rebondir, d'autres encore à créer un labyrinthe de maïs... : les projets soutenus par la plateforme de financement participatif Miimosa se diversifient de plus en plus. Benoît Randoux, lui, l'a sollicitée pour monter un élevage de vaches laitières rouges flamandes et sauvegarder cette race locale, qui s'intègre dans une démarche plus large de réorientation technique et économique de son élevage.