Quel intérêt des drêches dans la ration des vaches laitières ?

Une opportunité pour les éleveurs situés à proximité des usines. Avec un prix remis à la tonne de MAT intéressant, elles permettent aux éleveurs de réduire leur coût alimentaire.
Articles sur les coproduits de l'industrie agroalimentaire pour l'alimentation animale : drêches, mélasse, tourteaux, farine, pomme de terre, corn-gluten,...
Une opportunité pour les éleveurs situés à proximité des usines. Avec un prix remis à la tonne de MAT intéressant, elles permettent aux éleveurs de réduire leur coût alimentaire.
En se penchant sur les pistes pour améliorer leur autonomie protéique, les éleveurs français et belges du projet Protecow abordent le corn gluten feed. Quel intérêt dans la ration, quelles économies possibles : ils analysent les atouts et faiblesses du coproduit.
Avec un prix des betteraves sucrières à la baisse et celui des pulpes surpressées en hausse, les éleveurs betteraviers ont intérêt à convertir une partie de leur surface en betteraves fourragères.
La coopérative Prospérité Fermière-Ingredia, en partenariat avec Biolectric, propose à ses adhérents des micro-méthaniseurs alimentés à 100 % par du lisier frais. Plus petits et moins chronophages que les unités de méthanisation classiques, ils produisent de l'énergie verte qui sera réinjectée dans le réseau EDF. Le retour sur investissement de l'installation est évalué à 7-8 ans.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse lorsque l'herbe ne pousse plus ? Beaucoup d'éleveurs sont contraints de complémenter leurs bêtes au pâturage. Dans ce cas, l'aliment liquide peut aider à valoriser des fourrages grossiers comme de la paille ou des foins moyens.
5,2 millions d'euros, 2 ans de réflexion et 1 de construction... Le méthaniseur de la BLB Gaz a demandé beaucoup d'énergie avant d'être inauguré le 17 mai dernier. Il devrait produire 170 Nm3/h de gaz vert grâce à 10 000 t de déchets agroalimentaires. De l'énergie renouvelable vertueuse car le digestat retourne ensuite dans les parcelles et réduit la dose d'engrais chimique de 50 %. Une diversification intéressante pour les agriculteurs qui, par ailleurs, pourrait changer leur image auprès du grand public.
Il distribue du maïs ensilage, de la pulpe surpressée, de l'ensilage d'herbe, de l'enrubannage de luzerne, de l'aliment liquide ou encore d'autres aliments et il ne gère pourtant que deux silos. Francis Coulon, éleveur laitier de la Somme, est passé au mélange Pulp'mix via la coopérative Tereos. Trois fois par an, il mélange six aliments de sa ration pour n'en faire qu'un seul et même silo. Depuis, il économise 15 minutes chaque jour et a même réduit son coût alimentaire. Le mélange lui coûte tout de même 8 ¤/tonne mais l'éleveur ne reviendrait pas en arrière car il constate de réels bénéfices sur la santé et la productivité de son troupeau.
Dans une note d'analyse consacrée à la bioéconomie, AgriDées considère que le développement de l'économie vertueuse de la biomasse, en particulier la valorisation des déchets et coproduits agricoles, « impose une rémunération et une rentabilité » pour les agriculteurs. Le think tank suggère d'intégrer durablement la bioéconomie dans les engagements RSE des entreprises pour valoriser, sous contrat, des volumes plus importants.
Julien Wyckaert a fait le pari de transformer ses effluents d'élevage en biogaz puis en électricité. Il recycle aussi les coproduits du tri de l'usine Bonduelle implantée à proximité. Ainsi, 40 t/jour de déchets sont traités et convertis en électricité. Pour ne pas rompre la « boucle vertueuse », le jeune agriculteur revend la chaleur des moteurs à son voisin Wostin, qui chauffe ses salles de pousse à moindre coût ! Sans oublier les 10 000 m3 de digestat épandus dans les champs de l'exploitation, qui ont réduit la quantité d'engrais chimique épandue de 50 %. En clair, la diversification contribue au développement éco-environnemental de la région, sans aucune nuisance olfactive.
La société InnovaFeed, spécialisée dans la production de protéines d'insectes destinées à l'alimentation des poissons d'élevage, a annoncé jeudi l'implantation à Nesle (Somme) d'un nouveau site de production en partenariat avec le groupe sucrier Tereos dont la mise en exploitation est prévue pour fin 2019.
Des champs normands de fleurs bleues aux robes haute couture et aux matériaux composites, la filière française du lin textile confirme sa domination planétaire, quatre ans après avoir présenté son plan stratégique de développement. Tout en maîtrisant minutieusement l'offre, la filière cherche des surfaces dans ses zones de production périphériques, comme dans l'Eure. Côté débouchés, la recherche sur les matériaux composites biosourcés pourrait offrir des perspectives intéressantes.
Les industries agroalimentaires ont généré 11,1 millions de tonnes de MS de coproduits en 2017 (+ 23 % par rapport à 2008). Et avec le développement de certains secteurs, cette croissance ne va sûrement pas s'arrêter là ! Une bonne nouvelle pour les éleveurs qui consomment 60 % des volumes.
D'après un sondage réalisé sur Web-agri, 37,8 % des éleveurs estiment que leurs stocks de fourrages seront insuffisants pour l'année. Des solutions sont envisageables comme le semis d'intercultures fourragères.
Les vaches laitières comme les silos d'ensilages craignent la chaleur. En période de stress thermique en été, la production chute en moyenne de 3 litres/j à alimentation constante. Le BTPL nous emmène en Moselle, dans un grand troupeau qui fait appel à une entreprise de mélange à la ferme. Une mélangeuse de 45m2 vient mixer ensilages de maïs et d'herbe, drêches et maïs épis dans un même silo. Ce mélange permet de gagner du temps au quotidien, d'apporter une ration régulière et très stable même en période de fortes chaleurs.
L'entreprise Margaron, spécialisée dans la distribution de coproduits et de matières premières pour l'alimentation animale, propose des solutions énergétiques et protéiques ainsi que des fourrages aux éleveurs qui auraient subi de mauvais rendements cette année.