Le constructeur d'installation de biométhanisation Weltec Biopower avait conçu en 2014 une unité de méthanisation chez un éleveur breton composé d'un digesteur de 2,625 m3 et d'un cogénérateur de 250 kilowatts. Samuel Morand, l'éleveur, avait anticipé une future extension en choisissant une trémie et une technique de pompage adaptées pour une installation deux fois plus importante. Aujourd'hui, la taille de l'exploitation ayant augmenté, l'éleveur a décidé d'agrandir son unité de méthanisation en ajoutant un deuxième digesteur de même taille et donc également un second générateur. L'exploitant utilise la chaleur produite par le cogénérateur pour ses porcheries et sa plateforme de séchage.
La biométhanisation a le vent en poupe dans les campagnes et les projets sont soutenus par l'État. La société Weltec explique : « en décembre 2016, le prix de rachat de base public pour l’électricité injectée, en particulier pour l’utilisation de lisier, a été augmenté pour les installations de biométhanisation agricole et la période maximale de rachat a été rallongée de cinq ans pour aller jusqu’à vingt ans actuellement. La durée et le tarif de rachat permettent aux exploitants de sécuriser de nouveaux investissements dans cette branche. Le gouvernement français se rapproche de son objectif, celui d’augmenter la proportion d’énergies renouvelables d’ici 2030 à 30 % ; celle-ci est actuellement d’environ 19 % et c’est en particulier la part du biogaz dans le mix énergétique qui peut être améliorée. Le rôle du biogaz est renforcé par le nouveau tarif, dans l’optique que les atouts de cette source d’énergie puissent être utilisés lors de la transition énergétique en France : comparée à d’autres ressources renouvelables, non seulement la production de biogaz peut s’adapter rapidement aux variations de consommation, mais celui-ci peut aussi être stocké facilement ».
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