La betterave fourragère connaît un succès grandissant en élevage. Les surfaces augmentent un peu plus chaque année et certains convertissent même leurs betteraves sucrières en fourragères pour ne plus acheter de pulpes.
Plus de 17 t MS/ha malgré la sécheresse de 2019
L'ADBFM (association pour le développement de la betterave fourragère monogerme) présente ses résultats d'essais effectués sur 23 variétés et commente « au vu des conditions particulières de l'année 2019, on peut voir l'excellent comportement de cette culture face aux aléas climatiques. » En effet, les rendements moyens sont supérieurs à 97 t de racines/ha et représentent plus de 17 tonnes MS/ha, soit plus de 19 500 UF/ha (pour une valeur de 1,15 UF/kg MS selon les tables de l'Inra).
« Les conditions de l’année 2019 ont été particulièrement éprouvantes pour les éleveurs avec la canicule estivale suivie d’une longue période de sécheresse pour finir par des excès d’eau en automne, au moment d’effectuer les récoltes. Mais peut-on encore parler d’année atypique lorsqu’il devient évident que ces périodes de sécheresses estivales, plus ou moins longues et plus ou moins marquées, se reproduisent désormais presque chaque année ? Dans ces conditions, assurer des récoltes suffisantes de fourrages de qualité pour nourrir le troupeau l’hiver venu devient un objectif prioritaire pour les éleveurs. C’est sans doute en partie pour cela que de plus en plus d’agriculteurs choisissent de produire de la betterave fourragère qui permet d’assurer d’importantes récoltes d’un concentré énergétique d’excellente qualité. »
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