Avoir des arbres dans une parcelle a-t-il un impact sur la production d'herbe et sur sa valeur nutritive ? Une question qui revient souvent quand on évoque l'agroforesterie. Selon les expérimentations de l'Inrae de Theix, la présence d'arbres a un impact négatif sur le rendement de la prairie lors du premier cycle de végétation mais la productivité redevient équivalente voire même supérieure au second cycle. La valeur nutritive des prairies densément arborées est par ailleurs meilleure, avec une MAT supérieure.
Densité et productivité en berne, adventices qui se développent... Vos prairies fatiguent ? Il peut être intéressant de les ressemer. Mais avec quelles espèces ? Les experts du Gnis vous éclairent en fonction des différents objectifs.
À l'issue du Comité national de gestion des risques en agriculture, le 18 février la Confédération paysanne a dénoncé la proposition du ministère de l'agriculture de diviser par deux les demandes de déclenchement des calamités, réduisant fortement les prévisions d'indemnisations pour les éleveurs.
Le stress thermique est un terme maintenant bien connu des éleveurs. La conception du bâtiment doit permettre de l'éviter. Rayonnement, ventilation et ambiance au sein de la stabulation : il faut tout passer en revue. Et si ça ne suffit pas, des solutions mécaniques peuvent être ajoutées.
Pour les éleveurs ayant souffert de la sécheresse en 2020, la région Hauts-de-France a mis en place une aide à l'achat de fourrage, depuis le 4 février. Le dispositif prend en charge 25 % du coût de l'achat supplémentaire de fourrage.
Si utiliser les feuilles des arbres comme complément fourrager pour les vaches revient au goût du jour, en particulier durant les étés secs, cette pratique ne semble pas convaincre les lecteurs de Web-agri, qui jugent qu'elle ne permet d'alimenter que peu d'animaux.
Depuis le 21 janvier, un projet de décret encadrant l'irrigation est mis en consultation public sur le site du ministère de la transition écologique. Pour la Coordination rurale, si la volonté de mieux gérer les crises est louable, le projet de décret génère trop de contraintes administratives pour l'agriculteur qui souhaite irriguer ses cultures.
La sécheresse de 2020 aura des conséquences jusqu'en 2021, notamment en raison des dégâts causés sur les prairies. C'est ce que rappelle le Gnis qui préconise un ressemis ou sursemis des prairies, solution à ses yeux « la plus rapide, économique et efficace ».
Utiliser les feuilles des arbres comme complément de fourrage est une pratique qui revient au goût du jour. Mais quelle est réellement la valeur alimentaire des feuilles ? Et quelles sont les espèces d'arbres à implanter ? Camille Béral de l'Agroof a fait le point lors des journées AFPF.
Malgré les mauvaises conditions climatiques de l'année, les rendements 2020 de betterave fourragère restent très corrects. À plus de 13 t MS/ha, cela représente près de 15 000 UF/ha, de quoi fournir un aliment de qualité et en quantité pour le troupeau au moment où l'herbe se fait rare.
Selon un sondage réalisé sur Web-agri en fin d'année, 2020 est plutôt une piquette qu'un grand cru pour les lecteurs ! La crise de la Covid-19 a eu un impact sur leur activité, déjà fragilisée par les prix bas du lait et de la viande. Alors que de leurs côtés, les laiteries et surtout les grandes surfaces s'en sont très bien sorties. Et ils craignent que 2021 ne soit pas meilleure...
Cédric Pierre, éleveur de Limousines en Corrèze, a introduit du méteil immature dans ses rotations afin de gagner en autonomie fourragère. Chiffres à l'appui, les conseillers de la chambre d'agriculture ont démontré le bien-fondé économique de ce choix.
Antoine Thibault (alias Agriskippy sur sa chaine Youtube) nous partage son retour d'expérience quant à un essai réalisé sur son exploitation dans l'Eure avec les variétés de maïs m3 de Pioneer.
Près de 6 éleveurs sur 10 déclarant payer une assurance multirisque climatique l'ont utilisée cette année selon un sondage en ligne réalisé sur Web-agri. La sécheresse a une fois de plus eu de lourdes conséquences sur les élevages.
Cette année, près de la moitié des éleveurs pensent ne pas produire l'intégralité de leur référence laitière, selon un récent sondage de Web-agri.