« Dès cet hiver, la dynamique engendrée par les Etats généraux de l’alimentation s’est concrétisée à travers plusieurs accords commerciaux entre les entreprises laitières et la grande distribution. Ceux-ci ont permis une légère amélioration pour les marques nationales lors des négociations annuelles pour l’évolution des prix par rapport à 2018. Ces premiers effets relatifs de la loi ont fait dire à bon nombre d’observateurs, y compris les pouvoirs publics, que notre filière était exemplaire en la matière », explique la Fnil (Fédération nationale de l’industrie laitière, NDLR) dans un communiqué.
« Toutefois ces accords ne concernent qu’une partie limitée des volumes de lait transformé. Et s’agissant des marques distributeurs, nous craignons un décalage important entre les promesses et la réalité des contrats. Les négociations actuelles peuvent se révéler aussi décevantes que les espoirs étaient grands. »
« La création de valeur doit concerner l’ensemble des négociations commerciales si l’on souhaite que les éleveurs vivent mieux de leur travail et que les entreprises retrouvent les moyens d’acheter leurs matières premières, concevoir leurs produits, rémunérer leurs employés et investir pour innover et monter en gamme », explique Robert Brzusczak, président de la Fnil. « C’est à ce prix qu’elles pourront rester compétitives, notamment à l’international. Si tel n’était pas le cas, le secteur laitier entrerait à nouveau dans une période de grande instabilité. »
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