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Jaques Capdeville, responsable projets bâtiments à l'institut de l'élevage (Idele), revient sur le résultat de l'étude qu'il mène et dont l'objectif est de déterminer quels sont les moyens d'action dont profite l'éleveur pour limiter l'impact des épisodes climatiques extrêmes auxquels il est de plus en plus fréquemment exposé. Principale raison : préserver la production laitière et sa qualité en toutes circonstances.
Lors d'un épisode caniculaire, la hausse des températures entraîne bien souvent une baisse de la productivité des vaches laitières, dégrade la qualité du lait et perturbe la reproduction des animaux. Face à ces événements climatiques de plus en plus fréquents, l'Idele et le Cniel ont souhaité mettre en exergue les moyens de lutte, soit dans la conception de bâtiments adaptés, neufs ou en rénovation, soit via l'installation d'équipements spécifiques (ventilateurs, brumisation...). Objectif : garantir le bien-être animal.
Des signes à observer chez les vaches
En premier lieu, il est primordial d'observer. Par exemple, en regardant ses animaux, l'éleveur peut facilement remarquer certains signes : vitesse de la respiration, hypersalivation, gueule ouverte... l'éleveur les remarque vite généralement. En outre, un système de mesure climatique a été développé : la température est relevée en un grand nombre de points afin de cartographier le local.
Idem avec l'humidité, la qualité de l'air, l'effet du rayonnement. Les données collectées permettent d'imager le confort de la vache à chaque endroit de la stabulation. À l'image d'une photographie infrarouge prise au dessus du bâtiment. Plus la zone est rouge, plus le confort de l'animal se dégrade ! Inversement, plus l'endroit tend vers le bleu, plus la vache est en situation confortable.
C'est le deuxième été que le thermomètre s'affole !
Cet été, c'était la deuxième fois consécutive que le thermomètre s'affolait. Ce qui a permis aux éleveurs de prendre conscience du phénomène et les a poussés à trouver des solutions. Deux possibilités :
- créer des locaux plus ouverts pour favoriser la ventilation en période chaude et utiliser les systèmes de protection thermique l'hiver. Du coup, les structures doivent être modulables pour s'adapter aux saisons.
- si le bâtiment existe, le fermier peut faire évoluer le bardage en le rendant plus ouvrable pour favoriser la circulation de l'air. Voire même installer un système de ventilation capable de créer de la vitesse de l'air pour reproduire la sensation qu'offre un ventilateur en été par exemple.
En clair, pour améliorer la sensation de bien-être, il est indispensable d'évaporer l'eau à la surface de la peau des animaux via le courant d'air.
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