22Février
Covid, revenus, vieillissement...2021-02-22
Célébrés par les autorités politiques pour avoir continué à nourrir les Français au plus fort de la crise sanitaire, les agriculteurs demeurent confrontés à une multitude de défis et à un malaise qui demeure, et privés de leur vitrine du salon de l'agriculture pour cause de Covid-19.
Certains lecteurs de Web-agri se fixent comme ligne de conduite de limiter au maximum les investissements et les achats d'intrants, en valorisant au maximum l'herbe des prairies, à travers des démarches bas carbone, ce qui améliore selon eux leurs résultats économiques et leur revenu. D'autres sont plus réticents à changer de voie tant que cela n'améliore pas le prix du lait.
DécodAgri le premier site de « fact-checking » entièrement dédié à l'agriculture, revient sur un sujet de critique à l'égard des agriculteurs : les émissions de gaz à effet de serre. Certes l'agriculture émet beaucoup de méthane et le dioxyde de carbone, mais elle permet également le stockage du carbone dans les sols et contribue à la diminution du réchauffement climatique.
Guillaume Lasnon est agriculteur près d'Yvetot en Seine-Maritime. La tête dans le guidon entre ses vaches laitières, son atelier d'engraissement et ses cultures, il a tout de même pour objectif d'améliorer ses pratiques et communiquer auprès du grand public. Pour cela, il a réalisé un diagnostic Cap'2ER sur sa ferme et s'est lancé dans le financement participatif.
Alors que le ministre de l'agriculture Julien Denormandie veut « faire manger du jeune bovin aux enfants dans nos cantines », les lecteurs de Web-agri préféreraient qu'il mette en place de « vraies mesures » pour sortir la filière de la très grave crise qu'elle traverse. Sinon « le bateau de la production de viande, qui prend l'eau rapidement », pourrait bien couler tout aussi vite !
Et si réduction des émissions de gaz à effet de serre rimait avec l'amélioration des performances de l'élevage ? Dans le cadre du projet Life Beef Carbon, des conseillers élevage listent les leviers d'actions possibles.
10Février
Climat2021-02-10
Les mesures engagées depuis le début du quinquennat, dont la future loi Climat, sont « globalement à la hauteur » des objectifs climat de la France, à condition qu'elles soient appliquées intégralement, de façon « volontariste » et accompagnées de « moyens inédits », selon un rapport publié mercredi.
Si utiliser les feuilles des arbres comme complément fourrager pour les vaches revient au goût du jour, en particulier durant les étés secs, cette pratique ne semble pas convaincre les lecteurs de Web-agri, qui jugent qu'elle ne permet d'alimenter que peu d'animaux.
Réduire l'empreinte carbone de votre exploitation, c'est peut-être l'une de vos résolutions pour cette nouvelle année ? Mais comment s'y prendre ? Retrouvez tous les organismes qui peuvent vous aider dans votre démarche.
Les normales de saison sont les références climatiques utilisées par les organismes météorologiques, « calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies ». En 2021, les services météorologiques du monde entier « vont lancer une opération de recalcul de ces normales », indique Météo France. Ces nouvelles normales « correspondant à la période 1991-2020 » seront donc utilisées dés 2022.
Autonomie alimentaire, vie du sol, stockage du carbone, sécurisation financière... : des agriculteurs et des scientifiques présentent les atouts des systèmes de polyculture-élevage.
Dans la Loire, Marc Pontille et Guillaume Trambouze, éleveurs laitiers, reviennent dans une vidéo sur leur première année d'engagement dans un plan carbone dont l'objectif est de diminuer leur empreinte sur l'environnement.
Une étude du réseau Civam du Grand Ouest souligne l'importance des prairies pâturées d'association graminées et légumineuses de longue durée : « Elles sont au c½ur du stockage carbone des systèmes herbivores, et ce d'autant plus quand on les fait vieillir ».
17Décembre
2020
Notation environnementale2020-12-17
Éleveurs, associations écologistes et de consommateurs se sont élevés jeudi contre le projet du gouvernement de notation environnementale destinée à faciliter l'aiguillage des consommateurs vers des produits « respectueux de l'environnement », trop favorable selon eux à l'élevage intensif et industriel.
Herbe ou maïs : quel est le système le plus durable ? Valérie Brocard de l'Institut de l'élevage a répondu à cette question d'un point de vue technique, environnemental et économique lors des Journées 3R 2020.