https://www.dailymotion.com/video/x91qrfy
Cliquez pour voir l'interview de Coralie Danchin
« Nous sommes tous porteurs de tares génétiques. Ces anomalies émergent de façon récurrente dans toutes les populations », rappelle Coralie Danchin du service génétique de l’Institut de l’élevage. Certaines anomalies génétiques entraînent la mort du fœtus in utéro, mais beaucoup sont viables. En France, près de 13.000 bovins naîtraient chaque année avec des anomalies génétiques, telles que :
- Ataxie progressive de l’arrière-train du Charolais
- Sans poils et sans dents (dysplasie ectodermique anhydrotique) en Charolais
- Palais fendu en Charolais et Limousin
- Veaux tourneurs en Rouge des Prés
- Maladies des crampes (Syndrome spastique périodique) en Prim’holstein
- Atrésie du côlon en Holstein
- Anomalies du cornage
- Epidermolyse bulleuse (détachement de la peau)
- Problèmes de vision en race normande
- Problème de coloration en Montbéliarde
- …
Les taureaux reproducteurs peuvent rapidement disséminer leurs allèles porteurs d’une anomalie dans la population. « C’est pourquoi, il est important que les éleveurs, vétérinaires et inséminateurs aient le réflexe de déclarer la généalogie d’un individu anormal sur le site de l’Observatoire national des anomalies génétiques bovines (Onab). Cette déclaration est utile à tous pour identifier les lignées porteuses d’anomalies et éradiquer les maladies », fait remarquer Coralie Danchin.
Le géant Lactalis marche sur des œufs
New Holland, McHale, Kubota, Kuhn… Les éleveurs font le plein de nouveautés au Sommet
Du fourrage 2024 au fourrage 2025 : les conseils pour réussir sa transition
Evaluer le stress thermique des vaches laitières par la composition du lait
Un système de compaction pour recycler les films d’enrubannage
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Retraite agricole : les réponses aux questions que vous vous posez
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine