Lancée en 2012 dans le cadre du plan Ecoantibio et de l’approche « One health – Une seule santé », la politique de réduction de l’usage d’antibiotiques vétérinaires a permis une baisse de 45 % du volume, toutes filières animales confondues. Limiter l’exposition des animaux, d’élevage comme de compagnie, aux antibiotiques permet en effet de réduire les risques d’apparition de bactéries résistantes.
Néanmoins, entre 2018 et 2019, certaines filières ont connu une légère reprise de l’exposition aux antibiotiques : les lapins (+ 1,5 %) et les carnivores domestiques, chiens et chats principalement (+ 2,1 %), souligne l’Anses.
Pour maintenir la vigilance et la mobilisation, le ministère de l’agriculture a lancé le 18 novembre, à l’occasion de la journée européenne d’information sur les antibiotiques, une nouvelle campagne de sensibilisation : « Les antibios, comme il faut, quand il faut ». Une campagne qui « invite les éleveurs et les propriétaires d’animaux de compagnie à renforcer la prévention des maladies bactériennes via l’amélioration des conditions de vie des animaux, l’adoption de meilleures pratiques d’hygiène et la vaccination des animaux, et ainsi contribuer à limiter le recours aux antibiotiques », précise le ministère.
Les messages seront relayés dans la presse spécialisée et par les différents acteurs mobilisés sur l’antibiorésistance (cabinets vétérinaires, associations de protection animale, organisations professionnelles du secteur de l’élevage…).
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