Dans le contexte de sa démarche Via Lacta, Prospérité Fermière Ingredia et les élevages concernés s’engagent à réduire de 65 % la consommation de soja importé. De ce fait, le groupe souhaite trouver des alternatives protéiques et incorporer 150 t de féveroles toastées, issues de circuits courts, dans les rations. D’ici 2020, l’objectif est de réduire cette même consommation de soja de 90 %. C’est pourquoi le groupe finance des projets avec des acteurs agricoles locaux. Indépendamment de favoriser le contexte local, cette baisse à l’importation devrait aussi entrer dans les objectifs de la Cop21 de diminuer les émissions de GES de la France de 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990.
De plus, Samuel Bar, président de la Prospérité Fermière explique : « Nous souhaitons maintenir au minimum 750 ha de prairies, ce qui équivaut au stockage de 52 500 t éq CO2 ». 30 % des prairies permanentes ayant disparu en France, cet objectif est un enjeu majeur. En effet, un hectare de prairie stocke autant de carbone qu’un hectare de forêt.
Afin de répondre à cet objectif, le groupe souhaite s’appuyer sur la démarche Via Lacta qui valorise le lait à l’herbe et sans OGM. Déjà 100 éleveurs de la région sont engagés dans le projet, et ce, depuis avril 2017. En outre, WWF accompagnera la coopérative dans l’identification des enjeux environnementaux et les actions à mettre en place en lien avec ceux-ci.
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