Parce que tous les éleveurs ne sont pas autonomes en paille et parce qu'avec la sécheresse et le manque de fourrage, la paille pourrait bien valoir un prix d'or dans les années à venir, nous vous proposons ce livre blanc sur les matériaux de litière alternatifs. Sans réformer totalement l'aire paillée pour passer en logettes, il existe d'autres solutions comme les plaquettes de bois, le miscanthus, le sable de dolomie, les balles de riz, le calcaire broyé... Panorama, témoignages d'éleveurs et chiffres repères, notamment des coûts.
La balle de riz en litière commence à se faire connaître comme une alternative à la paille. Saine et confortable, elle est appréciée pour sa légèreté qui la rend facile à mettre en ½uvre.
Cultivé pour sa biomasse, le miscanthus est une graminée pérenne à forte croissance. Très absorbant, il donne d'excellent résultats en litière malaxée et reste longtemps en place.
Les plaquettes de bois forment un matelas drainant et améliorent l'absorption des jus. Elles peuvent être utilisées pour remplacer tout ou partie de la paille et permettent de renforcer l'autonomie de l'exploitation en tirant parti d'une ressource locale et renouvelable.
À l'heure où, dans certaines régions, des éleveurs manquent de fourrage et cherchent à acheter de la paille, il faut trouver des alternatives. Pourquoi ne pas presser les cannes de maïs après la récolte en grain ?
Mauvaise année pour la paille. Peu de rendement à la moisson, forte demande, sécheresse... Les prix flambent et les éleveurs qui manquent de fourrage s'inquiètent. Si certains continuent à chercher des camions de paille, d'autres se résolvent à trouver d'autres alternatives pour leurs troupeaux.
Pour pailler les niches à veaux ou encore pour vendre aux propriétaires d'équidés, les petits ballots ont encore la cote ! Et si certains continuent à en faire pour le plaisir, pour d'autres il a fallu s'équiper de groupeurs de balles ou d'autochargeuses. Démonstration en photos et vidéos.
Beaucoup de céréaliers et d'éleveurs se mettent d'accord pour échanger de la paille contre du fumier. Mais il est parfois difficile d'estimer l'équivalence entre les deux produits. Arvalis vous donne un coup de pouce avec sa calculette d'échange paille-fumier. N.B. : Article déjà paru le 17/07/18, mis à jour le 27/07/20.
Alors que certains terminent la moisson, d'autres l'entament tout juste. Et du côté des éleveurs, tous les regards sont braqués sur la paille. Moins de surfaces en céréales, sécheresse au printemps : les signaux sont à l'orange quant aux rendements de paille et certains s'affolent en voyant les prix grimper.
L'entreprise familiale Iribarren, située dans la Vienne, présente Dollit : une alternative à la paille. Il s'agit d'un sable dolomitique qui s'adapte à tous types d'élevage. Plusieurs éleveurs bovins l'utilisent d'ores et déjà et témoignent de son efficacité.
Par crainte de manquer de paille, Pierre s'était lancé en août dans un chantier de déchiquetage de bois pour en faire des plaquettes. Aujourd'hui, l'éleveur de l'Allier les utilise pour pailler ses lots de taurillons chaque semaine. Les copeaux passent d'ailleurs très bien dans sa pailleuse, ce qui lui facilite la tâche.
Avec le cumul important de précipitations, les semis de céréales d'hiver ont été fortement perturbés. De quoi inquiéter les éleveurs quant à la disponibilité en paille pour cet été. Et si ce n'est pas déjà fait, mieux vaut s'y prendre maintenant pour réserver sa paille avant que son prix ne grimpe en flèche.
Outre le fait de limiter la pression des adventices, la récupération des menues pailles peut s'avérer intéressante pour d'autres aspects. Elles peuvent être utilisées en litière mais aussi consommées par des bovins et intégrées dans un circuit de méthanisation. Encore faut-il savoir les ramasser !