Après l’élevage en 2019, le ministère de la transition écologique et solidaire vient officiellement d’approuver deux nouvelles méthodes pour le label bas-carbone : « plantation de verger » et « haies ».
La labellisation des exploitations agricoles pour leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre se poursuit.
Après Carbon Agri, le référentiel créé par le Cniel avec l'Idele, Interbev et la Confédération nationale de l'élevage afin que les éleveurs soient rémunérés pour leurs efforts contre le changement climatique en vendant des crédits carbone, deux nouvelles méthodes viennent d’être labellisées par le ministère de la transition écologique et solidaire. Il s’agit de la méthode « haies » portée par les chambres d’agriculture des Pays de la Loire et de Bretagne qui fait suite au projet Carbocage et de la méthode « Plantation de verger » déposée par la Compagnie des Amandes aux côtés d’Agrosolutions, cabinet de conseil de Bioline by InVivo.
« La méthode haies comptabilise la séquestration du carbone dans les sols et la biomasse par le biais d’une gestion durable des haies bocagères des exploitations agricoles en France. La gestion durable respecte le cycle de la haie, assure son renouvellement, sa régénération au cours du temps, évite sa surexploitation, évite les pratiques dégradantes. La gestion durable s’appuie sur le plan de gestion durable des haies (PGDH) qui intègre l’ensemble de ces éléments à partir d’un diagnostic à l’échelle de l’exploitation et en émettant des recommandations de gestion au travers d’un programme de travaux. Le PGDH se positionne comme un dispositif central dans la mise en valeur des haies », indique le document présentant la méthode. Après certification par l’État, les réductions d’émissions réalisées dans le cadre de la méthode haies pourront être utilisées pour la compensation volontaire des émissions d’acteurs non-étatiques (entreprises, collectivités, particuliers, etc.).
Concernant la méthode « plantation de vergers », le levier ciblé est « la plantation d'une culture fruitière pérenne (verger) sur une terre non cultivée actuellement pour cet usage. La méthode s’applique à des exploitations agricoles localisées en France métropolitaine qui engagent un projet de plantation de vergers d’arbres fruitiers sur une ou plusieurs parcelles agricoles cultivées (terres arables ou cultures pérennes comme viticulture ou prairies permanentes ». Les cultures fruitières concernées sont : les fruits secs (amandier, châtaignier, noisetier, noyer), fruits à pépins (pommier, poirier, cognassier, figuier), fruits à noyau (abricotier, cerisier, pêcher, nectarinier et brugnonier, prunier). A noter que les cultures de petits fruits (framboises, myrtilles, groseille…) et de l’olivier sont exclues du périmètre.

350 vaches, 3 traites par jour et 12 salariés : une ferme laitière grand format où il fait bon vivre
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Un taureau limousin vendu 22 500 € aux enchères de Lanaud
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
L’huile de palme est à manier avec précaution
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?