L'évènement est organisé par diverses associations pour dénoncer la mort par balles le 9 juin d'un ours de quatre ans dans les Pyrénées, sur fond de tensions entre pro et anti-ours. « La détermination paie ! Nous saluons le professionnalisme et le courage du tribunal administratif de Toulouse », a indiqué vendredi soir le collectif Forest Shepherd Occitanie sur sa page Facebook.
La veille, la préfecture de l'Ariège avait publié un arrêté interdisant la manifestation, estimant que cette « "marche blanche", onze jours après le braconnage d'un ours, est susceptible de créer des tensions entre les partisans de la réintroduction de l'ours et des acteurs du monde rural du massif pyrénéen ». En outre, la préfète avait relevé des « projets d'organisation d'une contre-manifestation et les vives tensions entre les deux parties observées sur plusieurs canaux de diffusion, dont les réseaux sociaux ». « Nous n'avons reçu aucune menace ou intimidation », a déclaré à l'AFP le porte-parole de Forest Shepherd Occitanie.
« Nous, citoyennes et citoyens, refusons les comportements mafieux dans nos montagnes! Nous refusons qu'une minorité impose sa loi et prenne en otage notre région », a indiqué le collectif, appelant les participants à être « nombreux » samedi à 10h00 devant la préfecture de Foix.
Dans le camp anti-ours, les éleveurs estiment que la présence du plantigrade est incompatible avec leur activité pastorale. Plus d'un millier de morts de brebis ont été indemnisées en 2019 en lien avec la présence de l'ours. Depuis 30 ans, l'État a engagé un programme de sauvetage de l'ours brun des Pyrénées, sur le point de disparaître au début des années 1990.
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