La nouvelle vague de l’étude Interbev-Ifop confirme la croissance de la part du bio dans l’alimentation, faisant écho aux enjeux sociétaux actuels. Avec une progression de 15 points en 4 ans, la viande est un secteur particulièrement sensible à ce phénomène.
Alors que 96 % des français interrogés déclarent consommer de la viande, 74 % d’entre eux disent privilégier le bio, au moins occasionnellement. En 2018, le secteur des produits carnés enregistre 3 points de plus que l’an dernier et une croissance cumulée de 15 points en 4 ans.
L’étude s’est intéressée aux raisons de cette augmentation au travers d’une série de questions ouvertes. Les qualités organoleptiques et l’aspect santé de la viande bio arrivent en haut du podium avec respectivement 25 et 23 %. Le bien-être animal et les conditions d’élevage jouent aussi un rôle important avec 15 %. Enfin, 12 % des français citent le respect de l’environnement. Les réponses sont très similaires si des propositions sont suggérées aux personnes sondées. « Ces qualités perçues découlent de la perception qu’elles ont de l’élevage bio. Associant nature, animaux et hommes, le mode de production biologique propose des produits à la fois bons et éthiques », conclut la Commission bio de l’Interbev.
Toutefois, les consommateurs estiment que la viande bio devrait être plus courante dans les différents points de vente. Tandis que 72 % des sondés jugent indispensable de trouver de la viande dans l’offre bio des différents circuits de distribution, uniquement 6 personnes sur 10 estiment qu’il est facile d’en trouver.
Le steak caché
En 2017, la grande distribution a réalisé 52 % des ventes en volume, suivie par les magasins spécialisés (17 %), la boucherie artisanale (14 % des volumes malgré la concurrence des GMS), et enfin la vente directe (10 %). La restauration hors domicile ne représente quant à elle que 7 % des volumes, avec une croissance faible sur l’année (+ 4 %).
Pour les consommateurs, ce n'est pas plus simple de trouver de la viande bio dans la restauration hors foyer. 68 % des français interrogés trouvent difficilement leur bonheur dans les restaurants traditionnels, et la chose s’avère quasiment impossible dans les cantines et services de restauration rapide. Pourtant, 44 % d’entre eux sont prêt à payer plus cher pour consommer de la viande bio dans un restaurant.
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