Le nombre d'ours dans les Pyrénées atteint désormais les 50 individus, rappelle le communiqué qui souligne la nécessité « de faire évoluer l'accompagnement des éleveurs pour permettre la meilleure cohabitation possible et mettre en œuvre une évolution des pratiques de protection des troupeaux ».
Cette feuille de route intitulée « pastoralisme et ours » confirme l'engagement de l'État « à ne pas procéder à de nouvelles introductions d'ours dans le contexte d'une dynamique favorable de la population ursine » - cette cinquantaine d'ours bruns n'assure toutefois pas la survie de l'espèce - ainsi qu'une « augmentation des moyens financiers par rapport à 2019 de plus de 500 000 euros supplémentaires ».
Ce demi-million d'euros ira notamment « à la protection des troupeaux, notamment pour l'équipement de cabanes dans les estives, le renfort de bergers d'appui, ainsi que la mise en place de diagnostics pastoraux et d'analyses de vulnérabilité », selon le communiqué.
Un « plan ours » de la France pour 2018-2028 prévoyait des lâchers d'ours pour renforcer la population dans les Pyrénées. Deux femelles, Sorita et Claverina, avaient été amenées de Slovénie en 2018.
Mais ce plan a été enterré par le gouvernement quelques mois à peine après sa mise en place, après des manifestations d'éleveurs protestant contre la présence des ours, selon eux incompatibles avec l'activité pastorale.
En 2019, 1 173 animaux ont été tués par des ours et 36 ruches détruites, selon les chiffres contenus dans une consultation publique lancée récemment pour des mesures d'effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées.
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