En 2020, la quinzaine de la transmission/reprise d'exploitations agricoles, organisée depuis cinq ans en novembre par les chambres d'agriculture, a eu lieu en plein pendant le 2e confinement lié à la pandémie de Covid-19. Pas question cependant dans l'Indre de se passer des visites de fermes à reprendre, qui permettent aux cédants et aux candidats à l'installation de se rencontrer pour, peut-être, se passer le flambeau par la suite. Elles ont eu lieu virtuellement, avec une réussite bien réelle !
« Pas besoin d'anticiper pour transmettre sa ferme », « Je cède à mes enfants, c'est plus simple », « Je suis fils d'agriculteur, inutile de me former pour m'installer », « Et à l'inverse, mes parents ne sont pas exploitants, donc je ne peux pas faire ce métier »... la rédaction vous propose de tordre le coup à un certain nombre d'idées reçues sur l'installation et la transmission en agriculture. L'occasion aussi, pour vous, de relire des articles parus sur chaque thématique.
La série de vidéos de l'Institut de l'élevage Idele - de témoignages d'éleveurs laitiers dans différents collectifs de travail - se poursuit avec Éric Deroyand. Son système simple, mais néanmoins efficace, lui permet de dégager de l'EBE tout en bénéficiant d'une bonne qualité de vie. Des arguments qui, selon lui, font mouche auprès d'éventuels repreneurs.
Toutes les technologies de communication sont bonnes pour sensibiliser les agriculteurs à la transmission de leur exploitation et chercher un successeur pour ceux qui n'en ont pas ! Après les conseils, témoignages et visuels animés en vidéo sur Youtube et Facebook, place aux podcasts de cédants ! Des bandes son où ils témoignent de leur expérience et que l'on peut écouter à la demande par exemple sur le site web du PAIT des Hauts-de-France.
Même en pleine crise sanitaire, le renouvellement des générations d'agriculteurs, comme la préservation des exploitations, sont de tels enjeux qu'il n'était pas question d'annuler la Quinzaine de la transmission/reprise des chambres d'agriculture ! Les habituelles conférences, visites de fermes, rencontres entre cédants et repreneurs, organisées dans toute la France, auront bien lieu... en visio !
Pour conforter, avec des éléments concrets observés en exploitation, son étude sur les collectifs de travail en production laitière, l'Institut de l'élevage Idele a réalisé une série de témoignages vidéo d'éleveurs installés en individuel, en association ou avec salariat. Pour Bruno Pinel, éleveur en Loire-Atlantique, le principal atout de son système avec trois salariés est de faire progresser l'entreprise. Un investissement plus rentable selon lui que le matériel, d'autant qu'il s'avère plus facilement transmissible.
Et si, face au manque de candidats pour reprendre les élevages bovins laitiers, les cédants faisaient la promotion de leur ferme sur les réseaux sociaux comme Sonia et Martial Colas ? Cela permet peut-être de toucher davantage de jeunes, sans qu'ils aient à se déplacer ni faire de démarches. Ces derniers peuvent voir rapidement si la structure leur correspond et entrer plus facilement en contact, derrière, avec les exploitants.
Bâtiment, matériel, cheptel et même foncier : les jeunes éleveurs français semblent plutôt pas si mal lotis par rapport à leurs collègues européens. C'est ce qui ressort d'une vaste étude de FranceAgrimer et de l'idele sur le financement des installations en vaches laitières, dont la rédaction a déjà fait écho dans plusieurs articles. Et concernant les solutions disponibles pour financer la reprise, certaines idées seraient peut-être transposables en France, ou mériteraient tout du moins d'être expérimentées.
Rien de tel pour aider les futurs éleveurs à construire leur projet, mieux cerner les démarches à effectuer, voire à sauter le pas, que de lire les témoignages de ceux qui sont passés par là avant eux. Pour preuve : le succès de ces articles auprès des lecteurs de Web-agri. Découvrez ou redécouvrez ceux parus ces derniers mois avec Théo et Robin, installés hors cadre familial, Clara, Amandine, Julien et Hugo, passionnés de concours bovins...
L'installation en élevage est un thème de discussion courant entre les lecteurs de Web-agri qui, pourtant, les conduit rapidement à la "surchauffe" tant les freins pour les porteurs de projets leur semblent devenir de plus en plus insurmontables. Selon eux, « être éleveur aujourd'hui, ça fait peur », en bovins viande et encore davantage en lait, alors pourquoi inciter les jeunes à s'installer ? Découvrez ou redécouvrez leurs principaux arguments.
Après avoir dressé le panorama de l'installation en production laitière, FranceAgriMer et l'Idele se sont intéressés à l'un des principaux obstacles au renouvellement des générations dans cette filière : le financement des projets. En complément d'une étude du CER France, commanditée et financée par le Cniel, sur la nature et le niveau d'investissement des jeunes éleveurs laitiers, déjà relayée par la rédaction, ces deux organismes se sont penchés sur ce qui peut être un frein pour financer leurs dossiers et leur permettre de s'installer.
En comparant les résultats technico-économiques de 2008 à 2017 des fermes laitières conventionnelles contre celles en agriculture durable du Grand Ouest, le Civam l'affirme : les systèmes herbagers sont plus performants et durables. Contrairement aux idées reçues, le fait de produire moins de lait ne pénalise pas leur résultat final.
La semaine dernière, nous vous racontions le Tour de France à vélo de trois étudiants, partis découvrir pendant un an une quinzaine de filières agricoles et leurs acteurs. Un parcours dont chaque étape peut être suivie par le grand public sur les réseaux sociaux. Via ce projet, baptisé « Sur la route de nos assiettes », ces futurs agronomes proposent d'abord de retracer celle du lait de vache dans leur première vidéo diffusée sur Youtube.
La trentaine de jeunes de l'association « graines d'éleveurs » du Vercors ont plusieurs points communs : leur passion de l'élevage, en particulier de la vache Villard-de-Lans, leur volonté d'en faire leur métier plus tard et leur envie de faire découvrir l'agriculture, leur territoire et cette race à très faible effectif. 23 d'entre eux évolueront sur le ring au Salon de l'agriculture avec leurs animaux.
Par où commencer, quelles démarches entreprendre, quand, auprès de qui... vous allez céder votre exploitation dans moins de 10 ans et vous vous posez sans doute de nombreuses questions. En participant au webinaire, le 6 février à 12 h 30, avec Léa Radzik, chargée d'études pour les chambres d'agriculture (APCA), et Blandine Saget, juriste, vous obtiendrez de précieuses réponses sur cette étape importante et souvent délicate de votre vie d'éleveur.