Le brassage du lisier permet d'homogénéiser sa consistance avant épandage. L'intérêt est double : un remplissage rapide et optimal de la tonne et une efficacité du lisier en tant que fertilisant. L'entreprise Pichon livre ses conseils à ce sujet.
« La saison d’épandage est sur le point de débuter. La préparation du lisier en fosse constitue une première étape importante au bon déroulement des chantiers d’épandage », rappelle l'entreprise Pichon.
Cela passe par le brassage, permettant d'homogénéiser le lisier qui se compose de trois couches distinctes (croûte, liquide, sédiments). « Les sédiments stockés dans le fond de la fosse contiennent l’azote organique et le phosphore où la teneur en matière sèche est élevée. Au-dessus, une partie liquide contient les éléments minéraux solubles : azote ammoniacal et potassium. Enfin la croûte est formée par les matières cellulosiques qui remontent à la surface. »
Brasser le lisier permet donc de garantir l'efficacité du fertilisant mais aussi d'optimiser le remplissage de la tonne (plus rapide).
Les experts Pichon livrent alors les conseils suivants :
- brasser 15 jours avant le début des chantiers d'épandage pour humecter les fibres et amorcer leur décomposition ;
- puis effectuer un second brassage tous les 15 jours après le démarrage de la saison ;
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron