Quelle laiterie a le mieux rémunéré ses éleveurs en 2020 ?

Quel a été le prix du lait moyen sur 2020 ? Quelles sont les laiteries qui ont le mieux rémunéré les éleveurs ? Jetons un coup d'½il dans le rétro grâce à l'observatoire du prix du lait.
Articles relatifs à la campagne de collecte et de valorisation du lait de vache.
Quel a été le prix du lait moyen sur 2020 ? Quelles sont les laiteries qui ont le mieux rémunéré les éleveurs ? Jetons un coup d'½il dans le rétro grâce à l'observatoire du prix du lait.
Les signaux sont au vert en ce qui concerne la conjoncture laitière actuelle. En effet, la demande demeure solide dans l'UE comme sur les marchés mondiaux. En France, l'offre s'avère moins abondante avec une baisse du cheptel laitier. Pourtant, les prix annoncés par les laiteries ne décollent pas.
Les Restos du c½ur appellent les producteurs laitiers à la solidarité, et notamment aux dons de lait. La déclaration se fait en laiterie et doit être transmise avant le 15 février 2021. Pour rappel, le don bénéficie d'une déduction fiscale.
Nous vous l'annoncions en fin de semaine dernière : la très connue « ferme des 1 000 vaches » cessera sa production laitière au 1er janvier 2021. Et cette info ne vous a pas laissés indifférents. Que vous soyez pour ou contre le projet, vous avez été nombreux à réagir. Voici une petite compilation de quelques extraits de commentaires.
Cette année, près de la moitié des éleveurs pensent ne pas produire l'intégralité de leur référence laitière, selon un récent sondage de Web-agri.
C'est officiel : au 1er janvier 2021, la SCEA Cote de la Justice (dite « ferme des 1 000 vaches ») à Drucat dans la Somme (80) ne livrera plus un litre de lait. En attente depuis plus de cinq ans de l'autorisation pour atteindre les 1 000 vaches, l'élevage jette l'éponge et regrette le manque d'accompagnement de la part de la filière laitière et de l'État.
Bien que les cours des produits laitiers soient actuellement stables, des incertitudes planent sur le marché du lait. En effet, la crise sanitaire et donc économique en devenir ne donne pas beaucoup de visibilité sur l'évolution des prix.
« Il faut l'application de la loi, point ! » Les éleveurs laitiers s'échauffent à l'aube des négociations commerciales annuelles entre les grandes surfaces et leurs fournisseurs, redoutant de faire les frais de la course aux prix bas.
Bien que les cours et les ventes des produits laitiers se soient stabilisés, des incertitudes pèsent sur le marché laitier. En effet, la situation pourrait de nouveau se trouver perturbée à cause de la crise du coronavirus. En parallèle, la production laitière ne cesse d'augmenter.
Le confinement a bouleversé les différents marchés, y compris celui du lait. Face à d'importantes pertes de débouchés, le Cniel avait notamment mis en place un dispositif incitatif à la modération des livraisons. À l'heure des premiers bilans, « les éleveurs ont visiblement intégré les messages de modération envoyés par de nombreux collecteurs », constate l'Idele. Mais d'autres causes expliquent aussi la baisse de collecte enregistrée.
Quand on réfléchit à une conversion en bio, beaucoup de questions se posent : quels effectifs par rapport à la SAU ? Quel litrage ? Le système existant est-il adapté ou faudra-t-il modifier les bâtiments et le parcellaire ? Conseiller d'élevage spécialisé en bio chez Eilyps, Frédéric Touchais liste les impacts d'une conversion à garder en tête.
Ils sont producteurs laitiers dans les Ardennes, les Côtes d'Armor, le Doubs, la Sarthe ou encore la Somme et ont quasiment tous répondu à l'appel de baisse des volumes produits de l'interprofession. Tarissement avancé, réforme, changement de système de pâturage, diminution des concentrés... : ils nous expliquent leurs stratégie pour réduire leur production laitière.
Alors que les fondamentaux sont plutôt haussiers pour le marché des produits laitiers industriels, avec un déséquilibre entre l'offre et la demande, le coronavirus freine la tendance, selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel. Le prix standard du lait de vache conventionnel s'élevait en moyenne à 335 ¤ les 1 000 l en 2019. Alors que la production laitière française poursuit son redressement en France et en Europe, elle manque de dynamisme en Nouvelle-Zélande.
Le contexte du début de l'année 2020 est plutôt haussier pour le marché des produits laitiers industriels, selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel. Le production laitière continue de progresser faiblement en Europe. Elle suit la même orientation en France, avec un redressement depuis le mois d'août 2019. En novembre, le prix standard du lait de vache conventionnel s'élevait à 334 ¤ les 1 000 l.
Le marché des produits laitiers industriels reste contrasté, d'après Benoît Rouyer, économiste au Cniel. La production laitière européenne est en faible progression et la collecte française poursuit son redressement entamé depuis le mois d'août. Le prix standard du lait de vache conventionnel s'élevait à 343 ¤ les 1 000 l en septembre 2019, en augmentation comparé à l'année dernière, à date.