« On n'a plus de foyer de grippe aviaire dans les élevages depuis le 26 mars et on n'a pas observé de cas dans la faune sauvage depuis le 23 mars, c'est une très bonne nouvelle », a déclaré Julien Denormandie sur Public Sénat. Le virus d'influenza aviaire s'est répandu comme une traînée de poudre cet hiver dans les élevages du sud-ouest de la France, réputé pour sa production de foie gras. Sa progression a fini par être enrayée au prix de l'abattage souvent préventif de millions de volailles − 3,5 millions exactement − essentiellement des canards.
« Cet épisode d'influenza aviaire a été absolument terrible », a souligné le ministre. Les éleveurs de canards et d'oies des départements affectés par la grippe aviaire n'ont pas encore été autorisés à remettre en place des petits dans leurs élevages pour relancer la production.
Des groupes de travail devront « définir collectivement les actions à mener et celles à améliorer, tant du côté des professionnels que des services de l'État, en lien avec les collectivités, pour éviter une nouvelle crise », a récemment indiqué le ministère. Ils doivent proposer de « grands axes de progrès » d'ici à la fin du mois. « Beaucoup a déjà été fait mais force est de constater que ce n'est pas suffisant », selon Julien Denormandie jeudi.
Après deux précédentes crises liées à l'influenza aviaire, lors des hivers 2015-2016 et 2016-2017, la filière volaille s'était engagée en 2017 à revoir de fond en comble ses pratiques sanitaires. Il s'agit, pour le ministre, de « réactualiser » ces engagements « à l'aune de l'épisode qu'on a vécu, avec des mesures courageuses qu'on devra prendre ». La question se pose notamment de « limiter fortement, au moment où le virus arrive [via les oiseaux migrateurs], le nombre d'oiseaux [d'élevage] à l'extérieur ». Consigne avait été donnée de confiner les volailles mais des dérogations existent.
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