« Un nouveau foyer vient d'être confirmé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans une animalerie des Yvelines », indique le ministère dans un communiqué. Des analyses ont révélé « la présence du virus H5N8, identique à celui détecté en Haute-Corse, non transmissible à l'Homme » et « l'enquête épidémiologique se poursuit afin d'identifier les liens entre ces deux foyers et l'origine de la contamination ».
Tous les oiseaux de l'animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer, comme en Corse, selon le texte. En Corse, des abattages préventifs d'oiseaux ont été réalisés dans des basses-cours en raison de liens épidémiologiques établis avec le premier foyer identifié et donc de suspicions fortes de contamination, souligne le ministère.
« Pour limiter la propagation du virus et éviter au maximum qu'il atteigne les filières avicoles professionnelles », le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Julien Denormandie, appelle « en particulier les animaleries, les transporteurs et les détenteurs particuliers de basses-cours à appliquer strictement les mesures de protection contre l'influenza aviaire ».
Après l'apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l'épizootie, qui n'est pas dangereuse pour l'homme, a progressé récemment vers l'Europe de l'Ouest, où les niveaux d'alerte ont été relevés. Les Pays-Bas, l'Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont notamment touchés. Ce virus se propage par le truchement des oiseaux migrateurs. La maladie n'est pas considérée comme dangereuse pour l'homme et la consommation de volailles et d'œufs n'est pas déconseillée.
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