Une mission d'inspection diligentée dès le 10 mai a permis de vérifier, sur place, « la conformité » de ce site avec les normes en vigueur pour l'élevage de poulets de chair, précise la préfecture du Puy-de-Dôme dans un communiqué. Les vérifications ont notamment porté sur la conformité de l'exploitation en matière de protection animale et de respect des règles sanitaires.
Tournées en avril, les images diffusées par L214 montraient des poulets entassés, sélectionnés génétiquement pour grossir très vite, ce qui occasionne fragilité osseuse et difficultés à se mouvoir, selon l'association, et élevés pendant 35 jours dans un bâtiment fermé, sous lumière artificielle et sur la même litière avant leur abattage.
Contacté par l'AFP, Philippe Mallet, gérant de l'exploitation incriminée, avait assuré après la diffusion de la vidéo « élever les poulets dans le respect », accusant L214 d'isoler quelques images et de vouloir « nuire à la profession et empêcher les gens de manger de la viande ».
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