Les éleveurs porcins bretons ont fortement participé au Plan de Performance Energétique, copiloté par l’Etat et la Région Bretagne : près d’un quart des dossiers ont été déposés par les éleveurs de porcs à travers des travaux d’isolation et d’installations d’équipements (pompes à chaleur, ventilateurs…). L’Ademe gère également des dispositifs financiers (Fonds chaleur…) encourageant les éleveurs à concrétiser leurs projets.
Collectivement au sein de l’Ugpvb, la production porcine bretonne s’est engagée dans le réseau EcoWatt, avec plus de 2.300 EcoWa’cteurs, qui contribuent à réduire la consommation énergétique en période de grand froid. Depuis 2012, dans le cadre d’un partenariat avec Edf, l’Ugpvb permet également aux éleveurs d’accéder aux certificats d’économies d’énergie. Une dizaine de dossiers sont actuellement en instruction et représentent 4,6 kWh économisés.
Cette mise en mouvement des éleveurs s’appuie sur les travaux des partenaires techniques, tels que l’Ifip, les Chambres d’agriculture et l’Ademe. Ces partenaires étudient les consommations en énergie, testent de nouveaux équipements performants énergétiquement et favorisent l’innovation par exemple avec les bâtiments d’élevage à énergie positive.
Les Organisations de Producteurs sont les principaux acteurs de la diffusion et de l’appropriation de ces nouvelles pratiques sur le terrain. Consacrant au minimum 10 % de leur temps, les équipes bâtiment-énergie sont motrices dans l’accompagnement et la mise en œuvre des projets spécifiques à chaque éleveur.
Dans un contexte breton où les activités humaines sont très dépendantes des approvisionnements en énergie, où le prix de celle-ci augmente d’année et année, où la région est exposée aux risques de blackout, la production porcine bretonne contribue à son échelle à l’évolution des modes de consommation énergétique.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron