À la découverte de 30 fermes laitières des quatre coins de l’Europe

Reportages dans des fermes européennes
Grâce au projet européen R4D, Web-agri a pu réaliser près d'une trentaine de visites au sein d'exploitations laitières européennes. Une manière d'identifier les clés de résilience au sein des différents systèmes (©Terre-net Média)

Dans le cadre du projet R4D, Web-agri a accompagné des éleveurs français à la découverte de nombreuses exploitations européennes. L’objectif : dresser un portrait de la résilience en élevage laitier. De la Hongrie à l’Irlande, en passant par l’Italie, la Slovénie, l’Espagne ou encore la France, retrouvez en vidéo les exploitations visitées pour mieux vous faire une idée !

Du pâturage à la mode irlandaise aux systèmes intégrés à l’espagnole, en passant par la visite des anciennes fermes d’État de l’est de l’Europe et les étables entravées des montagnes Slovènes, découvrez comment dans chaque pays les éleveurs s’organisent pour produire du lait.

En Irlande : un pâturage pas si vert que ça !

L’élevage laitier irlandais : des techniques à prendre… et à laisser !Sur l’île d’émeraude, les éleveurs maîtrisent le pâturage. Mesure de hauteur d’herbe, chemins, découpage du parcellaire : tout est pensé pour valoriser l’herbe. Mais bien que le trèfle soit l’emblème du pays, difficile d’en trouver dans les prairies. Et pour cause : avec parfois plus de 250 kg d’N minéral épandu par hectare, difficile de faire pousser des légumineuses.

Les anciennes fermes d’État hongroises en cours de modernisation

Entre rusticité et gigantisme : à la découverte de la Hongrie laitière. Depuis 30 ans, les Hongrois travaillent à moderniser les anciennes fermes d’État de l’époque communiste. Héritiers de grosses structures, les éleveurs cherchent la productivité. L’objectif : saturer les bâtiments, et viser un maximum de lait par vaches.

Des exploitations de montagne en Slovénie

Petit pays au nord-ouest de l’Italie, la Slovénie est marquée par les contraintes d’une agriculture de montagne. Traditionnellement, les élevages laitiers sont tenus au centre des villages dans des étables entravées. Un héritage qui interroge au regard des attentes sociétales actuelles. Mais le système a également des avantages, la proximité des exploitations avec la population est notamment un plus pour la vente directe.

L’Italie, entre diversification et production AOP

Découvrez trois fermes laitières du nord de l’Italie, dans les régions de Trévise et Padoue, ainsi que la visite d’une coopérative productrice de Gran Padano. Au programme, des structures familiales, axées les productions AOP ou la diversification afin de pérenniser les structures.

Des fermes belges qui misent sur la productivité

Dans les Flandres belges, la logique est à l’intensification des structures pour essayer de compenser la flambée des prix du foncier. Dans un contexte où il est difficile de s’étendre, les éleveurs cherchent à maximiser leur production en fonction de l’existant.

Les éleveurs espagnols inquiets pour la production de fourrage

À la découverte de cinq exploitations du Pays basque, les exploitations espagnoles sont également confrontées à la problématique du manque de foncier. Le fourrage se fait parfois désirer, et la taille des exploitations est souvent déconnectée de celle du parcellaire. Du hors-sol aux systèmes autonomes, découvrez comment les Espagnols font face à cette problématique.

La France, entre travail de l’herbe et recherche de qualité de vie

Des éleveurs français ont également ouvert leurs portes aux éleveurs européens membres du programme. Au menu, pâturage, et discussion sur l’organisation du travail. Une manière de mettre en avant des systèmes qui sortent du lot.

Et la résilience dans tout ça ?

Avec de telles diversité de systèmeset de problématiques, tenter de dresser un bilan ne peut qu’être réducteur, mais les éleveurs européens ont tout de même trouvé quelques points d’accord pour définir quelle sera la ferme résiliente de 2030. Pour eux, la résilience est avant tout un état d’esprit, une souplesse qui permet aux éleveurs de s’adapter aux nouvelles contraintes, qu’elles soient réglementaires, climatiques, mais également sociétales. Car si dans nombre de pays d’Europe, l’heure n’est plus à l’acquisition de technicité, les éleveurs partagent le constat d’être de plus en plus en dissonance avec les attentes du grand public.

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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