Le renouvellement des générations d'éleveurs laitiers est de plus en plus difficile, par manque de revenu et de reconnaissance comparé aux contraintes, en termes de travail et d'environnement en particulier.
Pourtant le programme Cap'lait, mené en Bourgogne-Franche-Comté, montre que « l'installation en lait de plaine en vaut la peine », chiffres et témoignages à l'appui, comme est d'ailleurs titré l'ensemble de ces différentes études, à retrouver ci-dessous :
- Analyse – Installation laitière : de la rentabilité, malgré de gros capitaux à investir
- Exemple – Franche-Comté : 0,18 €/l pour s'installer en lait (plaine)
- Enquête – Lait standard : 60 % des jeunes éleveurs « optimistes »
- Étude de cas – En 15 ans : 3 installations, + 950 000 l de lait et + 300 000 € d'EBE
De jeunes éleveurs optimistes
Ces travaux sont certes régionaux mais bien des résultats sont valables ailleurs en France. Dans plusieurs régions françaises d'ailleurs, de nombreux jeunes installés en lait ont témoigné de leur parcours ces derniers mois sur Web-agri et semblent ne pas regretter leur choix :
- Rémi – « L'outil de production était là et fonctionnait bien »
- Dans la Manche – L'herbe pour les vaches et un cadre agréable : il fait bon s'installer en lait
- Michael – Jeune agriculteur et producteur de lait de montagne
- Production de lait et d'énergie : le doublé gagnant !
- Pour s'installer – Remplacer 50 % du troupeau allaitant par des vaches laitières
- De son arrière-grand-père à Baptiste – Réussir à transmettre un élevage laitier sur quatre générations, cinq peut-être
- Reconvertis dans l'élevage, à 40 ans – Valérie et Albéric : «Surtout n'ayez pas peur du lait !»
Mais des lecteurs pessimistes
Les lecteurs, quant à eux, paraissent plutôt pessimistes concernant l'avenir de la filière laitière :
« S'installer en lait pour s'endetter à vie ?? », s'interrogent-ils.
« Même passionnés, on en reparle dans 10 ans », répondent la plupart d'entre eux.
D'autant que « le lait c'est comme le Doliprane : bientôt plus produit en France ! »
Alors heureux ou malheureux d'être éleveur laitier ? (Re)découvrez leurs témoignages...
Certains se demandent même s'il faut « rester éleveur laitier ? »