Entre son arrière-grand-père, son grand-père, son père et Baptiste, c'est une histoire de transmission réussie d'élevage laitier. Parce qu'ont été aussi transmis des savoir-faire et des valeurs telles que la passion, l'envie, le courage, le travail et l'humilité face à la nature.
Lui en 2013, son père et son oncle en 1986-87, son grand-père en 1962, son arrière-grand-père en 1936-37, date à laquelle « il est arrivé à Frénois (Côte-d'Or) et a acheté l'exploitation », et peut-être un jour son fils, qui « adore venir à la ferme mais fera comme il souhaite » : dans la famille de Baptiste, l'élevage s'est transmis sur quatre générations, voire cinq potentiellement un jour. Mais le jeune éleveur ne veut pas lui forcer la main. « Je ne sais pas s'il va devenir agriculteur. On a besoin de paysan, mais si ce n'est pas lui, ce sera quelqu'un d'autre. »
Cliquer sur le curseur pour lancer la vidéo publiée sur Youtube par Jeunes Agriculteurs Côte-d'Or dans le cadre de la #SemaineRGA2023 (renouvellement des générations agricoles) sur les réseaux sociaux, début février.
« Mon grand-père pour les tracteurs »
Sans avoir de « date précise » en tête, c'était « une évidence » pour Baptiste de « revenir sur la ferme » alors il saisit « l'opportunité de s'installer au départ d'un associé ». « Depuis tout petit », il « suit son père » et « l'aide pendant la moisson et les foins », avant de véritablement « travailler avec lui ». « À 10-12 ans », il « trayait déjà seul ». « Mon grand-père m'a appris à conduire les tracteurs », poursuit le producteur. Un apprentissage de l'agriculture, comme la transmission de l'exploitation, sur plusieurs générations.
On a besoin de paysan. Mais si ce n'est pas mon fils, ce sera quelqu'un d'autre.
« Travailler et développer l'exploitation différemment »
De la première à la dernière génération en place, la structure a bien évolué ! Le grand-père élevait 20 à 30 vaches et le père, à ses débuts, produisait 86 000 l de lait/an, aujourd'hui c'est la production des 130 VL en un mois ! Ce qui n'a pas changé : « Nous avons tous hérité de de la même passion et des mêmes valeurs : envie, courage, travail mais aussi humilité par rapport à la nature notamment, face à laquelle on n'est pas grand-chose, on le voit tous les ans. » Certes, « notre façon de travailler, voir les choses et développer l'exploitation est en revanche différente », en particulier avec « la nouvelle génération, celle de mon cousin et moi ».
Mon père produisait 86 000 l/an, notre production actuelle en un mois !
« On diffère des anciens mais c'est toujours bien de travailler avec eux », insiste Baptiste. Avant de conclure sur l'importance aussi de la formation, « la première chose à faire pour s'installer en agriculture et être prêt à endosser son rôle de chef d'entreprise ». « On est dans un monde qui évolue tellement vite. Dans le secteur agricole, on a besoin de s'adapter tous les jours, sur le plan technique comme des choix de gestion. »
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