Jmb67 se montre fataliste. Il se demande « s’il y a vraiment un avenir dans la production laitière ? » « Il faut un vrai changement, en particulier une reconnaissance de l’utilité de produire du lait et de la considération pour les éleveurs au sein de notre société qui […] ne veut pas de bovins en France… », martèle-t-il.
Cm07 est du même avis : « La production laitière va disparaître peu à peu, c’est inévitable. De l’esclavage… Faut que les jeunes soient fous pour se lancer dans cette voie d’astreinte et de galères pour, au final, ne travailler que pour toujours engraisser les mêmes. »
« Il ne peut qu’en être ainsi »
Tout comme Math : « Il ne peut qu’en être ainsi vu la baisse du nombre de vaches dans notre pays et la Cour des comptes qui dit qu’il faut encore moins de bovins. […] On va importer de plus en plus de lait ! […] »
Moins de vaches, et la Cour des comptes veut baisser encore…
« Avec une dette de 3 000 milliards et une balance commerciale déficitaire, la France n’a plus les moyens d'augmenter ses importations ! […] », lance steph72.
« Les éleveurs arrêtent, dégoûtés du métier »
« Il faudrait accroître la productivité pour une meilleure marge par litre ??? », s’étonne Bouboule, qui l’a « […] fait pendant près de 20 ans et n’a jamais gagné d’argent […] » Selon lui, pour gagner de l’argent en lait, il faut au contraire « baisser en productivité/vache en améliorant l’autonomie alimentaire, hors sel et minéraux évidemment », précise-t-il.
« Mais comme les conseillers en tous genres veulent vous fourguer leurs poudres, […] qui vous rendent accros à l’endettement, et des gadgets robotisés, les producteurs continueront d’aller dans le mur jusqu’à être complètement dégoûtés du métier d’éleveur et arrêter l’élevage laitier. C’est ce qui arrive depuis 30 ans !! », déplore ce lecteur.
« Plus de lait en France, l’industrie s’en tape ! »
steph72 reprend : « Au vu des départs en retraite massifs d’éleveurs et des arrêts plus ou moins anticipés, il n’y a pas besoin d’attendre 2035 pour ne plus avoir de lait français A aucun moment il n’est question de rémunération, indispensable pour attirer des jeunes vers l’élevage laitier. Les industriels laitiers ont une grosse part de responsabilité. Pour preuve : nous avons le prix du lait le moins élevé d’Europe en 2022 ! Malheureusement, il est trop tard… »
Le principal : le terme « Emballé en France ».
« Plus de lait produit dans notre pays, est-ce important pour l’industrie ? », interroge Régis, répondant illico : « Le principal est d’avoir des marques françaises et le terme « emballé en France ». »
« Se diversifier, c’est acter la fin du lait »
Jean-Louis conclut : « Pensez que les élevages doivent se diversifier avec d’autres activités (méthanisation, panneaux photovoltaïques, cabaret…), c’est acter la fin de la production laitière. »
C’est comme le Doliprane !
« Dire qu’un des risques est le retournement du marché laitier, poursuit-il. C’est accepter que le lait n’est pas une priorité et donc la disparition des producteurs. C’est comme le Doliprane : pas de soutien de l’Etat, pas de production en France. Aujourd’hui, les éleveurs n’ont pas besoin d’être ingénieurs pour comprendre qu’ils ne peuvent pas s’en sortir avec un salaire inférieur au Smic. […] »
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