ISANGRIN UN PEU D'ORIGINALITÉ AVEC CANAVERO ET CORTIL

Canavero, original par sa mère, une Limonier/ Electro - Si l'on peut regretter que l'origine maternelle Limonier n'ait pas plus imprimé de potentiel lait à Canavero (218 kg), on se réjouit qu'il n'en ait pas hérité la morphologie. Redon est passé par là, les Canavero s'en sortent avec de la taille (111) et de bonnes profondeurs (114/111). Juste un léger manque de largeur de poitrine (90). L'aptitude viande, elle aussi rehaussée, n'est pas encore là (87). Les bassins (106) pèchent seulement en la
Canavero, original par sa mère, une Limonier/ Electro - Si l'on peut regretter que l'origine maternelle Limonier n'ait pas plus imprimé de potentiel lait à Canavero (218 kg), on se réjouit qu'il n'en ait pas hérité la morphologie. Redon est passé par là, les Canavero s'en sortent avec de la taille (111) et de bonnes profondeurs (114/111). Juste un léger manque de largeur de poitrine (90). L'aptitude viande, elle aussi rehaussée, n'est pas encore là (87). Les bassins (106) pèchent seulement en la (©)

Des huit nouveaux petits-fils d'Isangrin proposés par Umotest, Cortil, un Piombo, et Canavero, un Redon, se montrent les plus faciles à utiliser.

L'INVESTISSEMENT D'UMOTEST POUR CONTINUER DE FAIRE GRANDIR LA LIGNÉE

Urganio en maintenant une dose de variabilité n'est pas un vain mot. L'union a retravaillé récemment avec Paganini, agréé en 2005, un des trois seuls Haïku (Urganio) réutilisés. Des veaux notamment, nés sur des Sillon (support lui aussi original), sont en station. Côté Isangrin, second fils d'Urganio remis en service, l'effort paye déjà. Umotest remet à son catalogue Cortil, un Piombo/Linou plutôt variable et assez facile à placer dans les plannings avec son 4,6 en coefficient de parenté. Il est vrai que Piombo, né sur une Electro/Aurice, était l'un des Isangrin les plus originaux. De surcroît, il a été très peu diffusé en raison de son stock de doses limité. Quant à Linou (Cantadou/ Valide), il n'a pas fait non plus beaucoup d'IA, pénalisé par son TP (- 1,9) et sa morphologie (90). Cortil n'est pas pour tout dire un vrai nouveau. Il a déjà été proposé en 2010 dans les « Génumo Privilège » en semence sexée. Il a fait aussi son temps, comme d'autres Piombo dans les « Génumo Profil ». Outre son originalité génétique, Cortil, à 141 d'Isu, a comme argument son potentiel (820 kg) qui ne détériore pas le TP (0,1). Comme Piombo, il ne laissera pas un type idéal dans les mensurations du corps (94). Certes, la taille (114) est là, mais la puissance dans l'avant main fait un peu défaut (95 en largeur de poitrine, 89 et 95 en profondeurs). Mais comme son père, Cortil devrait transmettre des aplombs très solides (118) et un pis très fonctionnel (110).

CANAVERO, DANS LES MOINS APPARENTÉS AVEC LES FEMELLES À INSÉMINER

Autre satisfaction sur le terrain de la variabilité génétique, la sortie de Canavero, le premier Redon indexé avec des filles, à 147 d'Isu. D'autres Redon 100 % génomiques avaient déjà été remis en marché depuis 2009, comme Coconuts, Cavalier ou Crumble JB. Né sur une Limonier/Electro/Urganio passée dans le programme variabilité d'Umotest, Canavero figure parmi les nouveaux du millésime 2012, les moins apparentés avec les femelles à inséminer (4,7 en coefficient de parenté). Il se détache dans les taux (TP/TB : 1,7/2,1) mais avec un potentiel de production modeste (218 kg). L'origine maternelle Limonier très laitière (1 159 kg) n'a pas fait son oeuvre.

CRASAT, EX-« PROFIL », UN REDON À 118 DE MORPHOLOGIE

Le choix de Redon, en revanche, a bien joué pour gérer les gros soucis de Limonier en corps (75), bassin (85), pis (78) et santé de la mamelle (- 2). Seules la largeur de poitrine (90), la couverture musculaire (87) et la hauteur d'attache arrière (92) font vraiment défaut aux Canavero (87). Elles sont grandes (111) et profondes (114/111). Les bassins (106) manquent un peu de largeur aux hanches (92). Les mamelles (112) ont un bon équilibre (113) et un ligament marqué (114). Pas de problème de volume (106) comme les Limonier (72). Du côté des fonctionnels, Canavero s'en sort bien avec un 1 en cellules et 0,9 en résistance aux mammites cliniques. Gare néanmoins à la reproduction (- 0,4)

Umotest a dans son catalogue un autre Redon, 100 % génomique mais moins original car né sur une Micmac/Gardian (6,1 en coefficient de parenté) : Crasat, ex- « Génumo Profil ». L'union a choisi de le ressortir pour son 150 d'Isu, son profil lait un peu plus prononcé (616 kg) toujours associé à du TP (1,1) et surtout une morphologie un cran supérieur (118) à Canavero. Crasat devrait aussi marquer dans le corps (113), sur la taille (111) et la profondeur de flanc (118). La largeur de poitrine est dans la moyenne (104), comme l'aptitude viande (104). Les aplombs sont bons (112), mais avec des jarrets très droits (76) comme Canavero… Ce sont bien deux Redon. La mamelle (115) est sans souci avec une qualité très marquée sur l'équilibre (126).

DEUX RADIOSO POUR TRAVAILLER LES TROIS INDEX FONCTIONNELS DE CONCERT

Les deux Radioso, ex « Génumo Profil », sélectionnés par Umotest pour son catalogue n'ont pas un pedigree beaucoup plus original que Crasat.

Construit sur une Masolino/ Gardian pour Dombinator à 158 d'Isu, sur une Oriel/Micmac pour Doki à 148 points d'Isu, ils ont en commun d'offrir un profil d'index fonctionnels très complets, à l'instar de leur père. Ils pointent respectivement à 1,4 et 1,5 en santé mamelle, 0,5 et 0,7 en reproduction, et 0,6 et 1,1 en longévité… Idéal pour les troupeaux qui s'agrandissent tous les jours et cherchent des vaches sans problème. Dombinator l'est d'autant qu'il jouit d'un potentiel de production affirmé (883 kg), plutôt bien orienté sur le TP (0,4). Le profil laitier de Doki est moins attractif à 521 kg et - 0,1 en TP. Mais il a pour lui une morphologie plus séduisante (117), avec un 118 en mamelles. Celle de Dombinator, un cran en dessous (105), ne souffre pour autant que de quelques lacunes : la largeur aux hanches (93) et le volume du pis (94). Partout ailleurs, il se situe du bon côté de la moyenne avec une qualité forte dans les aplombs (115), sans surprise avec son pedigree. Autres petits-fils d'Isangrin attendus en juin, les Plumitif. Avec les Pernan, ils constituaient le gros des troupes (40 %) de l'avant dernière série en testage sur descendances.

BRANLY, UN PLUMITIF À 148 D'ISU

Branly s'y détache à 148 d'Isu. Pas évident à utiliser avec son origine maternelle Lécuyer/ Gardian (6,3 de coefficient de parenté), il offre un profil laitier assez attractif à 723 kg et améliorateur en TP (1,6). Hormis des bassins (97) manquant d'amplitude (90/86/91) et un excès de volume du pis (80), ses filles sont assez régulières en morphologie (110). Encore mieux que Plumitif et Lécuyer, les aplombs sont très solides (120). La mamelle offre des garanties certaines dans la hauteur d'attache arrière (126) et le support (114). Gare malgré tout à la santé de la mamelle (- 0,8) où Lécuyer (- 1) se fait sentir. À 146 d'Isu, Bentley offre une origine maternelle un peu plus ouverte. Pas tant par sa mère, une Mohair, mais par son arrière-grand-père maternel, Genova (5,3 en coefficient de parenté). Déjà proposé dans les « Privilège » d'Umotest, il imprime un potentiel lait plus fort que Branly (1 136 kg) sans nuire pour autant au TP (0,4). Il laisse en revanche une morphologie bien plus moyenne (102), sans gros écueil toutefois. Gare à l'équilibre (89), à l'orientation des trayons (81), aux bassins plats (118) et à la reproduction (- 0,5).

Troisième Plumitif, Benetton à 129 d'Isu est le demi-frère de Cortil (Piombo) par sa mère, une Linou. Il a pour lui son potentiel lait (803 kg), de bons aplombs (107) et un pis sans faille (111), excepté l'orientation des trayons (84). Mais veillez au manque de puissance (88 en corps) et aux bassins (92) insuffisamment éclatés.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
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