Le groupe coopératif breton Even a annoncé des résultats en hausse sur le dernier exercice. Le chiffre d’affaires a progressé de 6,7 % (2,7 Md€) avec une collecte quasi stable (- 0,7 %) à 408 Ml. Le résultat de la coopérative s’élève 16,4 M€ dont 10,2 seront versés aux éleveurs adhérents, soit un montant moyen de 25 €/1 000 l. Le prix moyen payé en 2023 s’établit ainsi à 488,7 €/1 000 l. « Nous relevons en moyenne une installation pour deux départs mais le volume produit par point de collecte, 800 000 l, continue d’augmenter », précise Guy Le Bars, président de la coopérative. Les jeunes rejoignent souvent des exploitations sociétaires produisant plus de 1 Ml et la robotisation avance très vite. «Certains adhérents demandent du volume supplémentaire et nous sommes très ouverts sur ce sujet », ajoute-t-il, en rappelant que le volume B a été abandonné en avril 2023.
Sur le plan industriel, gérée au sein de Laïta, une filiale commune avec Eureden et Terrena, l’activité fromagère reste dynamique. Des investissements en cours visent à augmenter la capacité de production de l’usine de Créhen (Côtes-d’Armor), spécialisée dans les pâtes fraîches sous la marque Madame Loïc. La fromagerie d’Ancenis (Loire-Atlantique) s’agrandit aussi pour produire davantage de brie et de camemberts et pour se réorienter vers des conditionnements plus petits et mieux adaptés à la demande. Les investissements visent également à améliorer les conditions de travail et à réduire l’empreinte carbone.
Un prix objectif à 435 €/1 000 l en 2024
En 2024, Laïta va relancer la communication sur ses marques alors que les consommateurs se tournent de plus en plus vers les produits sous marques de distributeurs. « Dans les négociations commerciales, on sent une pression à la baisse aussi bien sur les prix que sur les volumes. Les clients ouvrent leurs rayons aux produits européens quand ils sont moins chers. » Guy Le Bars espère néanmoins garder le cap et maintenir la marge cette année. Il se fixe l’objectif d’un prix de base moyen à 435 €/1 000 l en 2024.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026