
ILS NE SONT QUE ONZE MILLE mais ils inondent la planète avec leur beurre et leur poudre. Ils ont construit une filière ultra compétitive en s'appuyant sur une coopérative, Fonterra, présente partout dans le monde. Les éleveurs laitiers néo-zélandais disposent d'un atout maître : un coût de production extrêmement bas. Ils le doivent à l'herbe, qui pousse toute l'année et qu'ils savent parfaitement exploiter. La production laitière néo-zélandaise a connu une croissance impressionnante depuis une vingtaine d'années, captant les marchés laissés par une Union européenne en déclin. La dérégulation entraîne une volatilité des prix et le paiement des éleveurs français est désormais lié à l'équilibre du marché en Océanie. La Nouvelle- Zélande constitue-t-elle une menace pour notre filière ? Pas vraiment tant qu'elle se contente d'alimenter la croissance du marché asiatique. Mais certainement en période de crise, quand elle brade ses excédents à nos portes. Cependant, la densité des vaches est telle qu'elle commence à dégrader l'environnement. Un problème qui n'affecte en rien le dynamisme néo-zélandais, mais qui donne une limite à l'expansion future.
MERCI À COOP OUEST, ORGANISATRICE DU VOYAGE
TEXTES ET PHOTOS PAR PASCALE LE CANN
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