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Besoin de main-d'œuvreEmbaucher ou déléguer à une ETA : évaluer les possibilités

Face à la surcharge de travail en élevage, plusieurs options : s'équiper pour limiter l'astreinte, se faire épauler en embauchant un salarié, déléguer une partie des tâches à des prestataires externes, ou changer de cap (réduire le cheptel, aller vers un système herbager, etc.).

74 % des éleveurs bovins en surcharge de travail, selon l'enquête Cow Forme (projet européen sur la problématique main-d'œuvre en élevageEn élevage laitier, la traite et le soin des veaux sont les postes les plus chronophages. Bien-sûr côté équipement, on pense automatiquement au robot de traite pour réduire l'astreinte. Mais sans investir, on peut aussi agir en simplifiant les pratiques : passage à la monotraite (partielle ou toute l'année), un seul repas de lait quotidien pour les veaux, voire mise sous nourrices...

C'est notamment ce qu'a fait Éric Deroyan, éleveur, en simplifiant son système au maximum, et en faisant appel au service de remplacement pour les pics de travail :

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Le salariat ou l'ETA

Le salariat a de nombreux avantages (travail en collectif, délégation des tâches, partage de la charge de travail et mentale tout en restant décideur...), mais il présente aussi quelques inconvénients (coûts, règles à respecter, lourdeur administrative...) qui rebutent la plupart des chefs d'exploitation. À chacun de peser les pours et les contres selon sa situation.

Deuxième option : déléguer des tâches sans salariés, en passant par une Cuma ou d'une ETA. Ce sont les cultures qui s'y prêtent le plus. Reste à identifier les travaux de champs qu'on souhaite déléguer, puis faire les calculs. Mais pour un éleveur, cela permet notamment de se consacrer davantage à l'élevage. Dans le troupeau en revanche, difficile de faire faire le travail d'astreinte à un tiers... Ce n'est envisageable que pour l'alimentation, en créant une Cuma de désilage.

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