Dans son point de conjoncture laitière d’août 2023, le Cniel revient sur la baisse de la collecte, des prix et des charges en France. Les prix des commodités continuent eux aussi sur une pente baissière ces dernières semaines, tandis que les produits laitiers vendus en magasin sont toujours marqués par l’inflation.
La production dans les grands bassins laitiers continue d'augmenter « de façon modérée », explique l’économiste Benoît Rouyer dans le dernier point de conjoncture du Cniel : + 0,7 % aux États-Unis sur ces douze derniers mois, + 0,8 % dans l’Union européenne, stabilité en Nouvelle-Zélande.
Côté français, la collecte laitière évolue néanmoins « à contre-courant » de la tendance globale de l’UE et « poursuit sa baisse significative ». Les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer permettent d’évaluer à 2,4 % ce recul sur les sept premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2022.
Comme le mois dernier, l’évolution des prix des produits laitiers reste « contrastée ». Les prix des produits industriels ont continué sur leur tendance baissière ces dernières semaines. Mi-août, celui du beurre se situait autour de 4 700 €/t et celui de la poudre de lait écrémé, après une stagnation en juillet, à un peu plus de 2 100 €/t.
En parallèle, les prix des produits laitiers de grande consommation (beurre, lait, fromage et yaourts vendus en magasin) continuent d’augmenter, « dans un contexte de forte inflation ». La hausse entre juillet 2022 et juillet 2023 varie entre + 17 % et + 21 % selon les familles de produits.
Dans les fermes, le prix standard du lait de vache conventionnel en juin restait 23,6 € au-dessus de son niveau de juin 2022, à 431 €/1 000 l. Il continuait sa baisse depuis le sommet de 470 €/t en janvier dernier, mais cette baisse apparaît moins marquée que sur les premiers mois de l’année : 457 €/1 000 l en mars, 442 €/1 000 l en avril, 434 €/1 000 l en mai.
Quant aux charges, elles continuaient leur baisse en juin, « après une période de forte augmentation ». L’indice Ipampa lait de vache de l’Idele était 3 % sous son niveau de juin 2022, mais toujours 19 % au-dessus de celui de juin 2021.
Retrouvez en vidéo la conjoncture mensuelle du Cniel :
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026