Broutards

Face au niveau élevé des prix de la viande, de nombreux éleveurs sont démarchés pour mettre directement leurs animaux à l’abattoir. Les éleveurs profitent également d’une arrière-saison plus fournie en herbe. Cela réduit d’autant les disponibilités pour le secteur maigre avec des engraisseurs qui ne couvre pas leurs besoins de rotation. Le commerce est actif sur les marchés ou les cadrans, pour des tarifs très proches (voire au-dessus) de la valeur bouchère des animaux.

L’impact sanitaire de la FCO de l’an passé est important sur le marché du broutard. Les disponibilités demeurent insuffisantes et les tarifs sont très fermes pour les besoins des nombreux marchés dans les broutards, Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés de moins de 400kg. La couverture de la demande se montre en revanche plus facile dans les plus lourds avec des éleveurs qui vendent pour profiter de tarifs encore très attractifs même s’ils se sont repliés ces dernières semaines. Dans les femelles, les opérateurs observent, depuis quelque temps, une recrudescence de la demande chez des engraisseurs qui sont basculés des mâles aux femelles pour une meilleure rentabilité de leurs ateliers. Cela engendre un commerce actif avec des tarifs qui progressent très sensiblement.