En décembre dernier, la collecte de lait a plafonné à son niveau de 2013 après n’avoir progressé que de 2,1 % par rapport au mois de novembre 2013, de + 2,7 % en octobre 2014 et + 6,9 % en septembre 2014 par rapport aux mêmes mois de la campagne précédente.
Selon une étude Agreste du service de la prospective et de la statistique du ministère de l’Agriculture, la collecte progresse surtout, d’une année à l’autre, dans les régions du Nord-Est de la France (+ 8,1 % en Lorraine-Alsace, + 6,3 % en Rhône-Alpes, + 4,2 % en Bourgogne), mais reste toujours en recul dans les régions du Sud.
En cumul depuis le début de la campagne 2014/2015, la collecte de lait de vache progresse de 5,8 % par rapport à la campagne 2013/2014.
Néanmoins, la collecte cumulée et corrigée de la matière grasse serait en retrait de 405.000 tonnes par rapport au quota national, soit un « déficit » de 2,4 %.
Pour rappel, le quota livraisons est estimé à 26,027 millions de tonnes (estimation des ajustements temporaires de fin de campagne comprise) pour la campagne 2014/2015. Le taux de référence matière grasse est de 40,65 g/l.
Selon l’étude ministérielle, « le dynamisme de la collecte laitière européenne constaté depuis le début de la campagne semble s’estomper à l’approche de l’hiver. Toutefois, dans certains pays, les éleveurs n’ont pas encore ralenti la hausse de leur collecte grâce à de meilleures conditions de production (qualité des fourrages, prix des aliments).
L'europe du nord marque le pas
Ainsi, au Royaume-Uni et en Pologne, la hausse dépassait 5 % en novembre 2014 par rapport à novembre 2013. En revanche, aux Pays-Bas et au Danemark, la progression de la collecte se limite à 2 % et celle de l’Allemagne augmente tout juste de 1 % par rapport à l’an passée. »
« En cumul depuis le début de l’année 2014, ce sont essentiellement les fabrications de beurre et de poudres de lait qui absorbent l’excédent de production. Les fabrications de fromages progressent également mais à un rythme moins soutenu : + 3 % pour l’emmental, et + 0,9 % pour les fromages de lait de vache à pâte persillée. En revanche, les fabrications de camembert reculent de 5 % et celles de raclette de 0,8 %. »
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