NI LE MAÏS NI LE SOJA SONT À BANNIR mais leur utilisation exclusive dans les rations pour vaches laitières peut amener des coûts alimentaires élevés, notamment en cas de dysfonctionnement du rumen ou de potentiel agronomique limitant, deux facteurs de risque relativement fréquents avec le maïs. D'autres voies fourragères plus diversifiées existent. Rien de bien nouveau d'ailleurs comme l'ensilage d'herbe, la luzerne ou l'ensilage de méteil. Mais on redécouvre aujourd'hui qu'il y a là une source intéressante pour aller vers davantage d'autonomie en protéines, tout en s'affranchissant des accidents climatiques. Toute médaille ayant son revers, ces fourrages demandent plus de technicité qu'une culture de maïs. Comment préserver les feuilles de la luzerne ? Comment atteindre 0,80 UFL/kg sur l'ensilage d'herbe ? Quelles espèces associer dans le méteil ? Plusieurs expérimentations rassurent sur l'efficacité alimentaire de ces fourrages et leur parfaite complémentarité avec l'ensilage de maïs. Et des éleveurs n'hésitent pas à innover dans leurs pratiques pour explorer des conduites de cultures et des rations qui sortent des sentiers battus. Enfin, des espèces fourragères encore peu connues pourraient apporter un complément non négligeable en inter-culture.
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