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« Les animaux sont souvent mieux logés dans les grandes stabulations
Alors que certains d'entre vous doutent de l'intérêt économique de projets comme la ferme des 1 000 veaux, et mettent en avant la mauvaise image de l'élevage véhiculée auprès des consommateurs, d'autres rappellent que beaucoup de Français mangent de la viande pas cher, importée de pays où le bien-être animal n'est pas une priorité. Ils insistent sur les conditions de logement souvent meilleures dans ces grands bâtiments que dans de vieilles étables exiguës. « Laissons aux éleveurs la liberté d'entreprendre », concluent-ils, sans quoi l'élevage risque de disparaître en France.
Titian : « La ferme des 1 000 veaux est le meilleur des alliés de l’association L214 (perte de sens, compétitivité fallacieuse, déshumanisation) pour justifier l'élimination des éleveurs (…). Le montage financier importe peu. Les économies d’échelle sont encore à prouver par les associés surendettés, le déficit d’image auprès des consommateurs beaucoup moins. Et je suis pas du tout sûr que les grosses boutiques apportent vraiment du bien-être aux agriculteurs. Pour ceux qui veulent devenir des ouvriers spécialisés de Bigard, pas de doute, c'est le chemin à prendre. »
Steph72 : « On verra si économiquement, ça tient la route. Rien n'est moins sûr. Dans l'ouest, un atelier de taurillons de 1 000 têtes va fermer. En admettant que ça permette de produire moins cher, les gains de productivité seront vite repris par l'aval. Les consommateurs ne veulent pas de ces grosses usines à bovins même si c'est un regroupement d'éleveurs. Et c'est le consommateur qui décide ! De toute façon, ce n'est pas ça qui sauvera l'élevage, les éleveurs ont besoin de prix pour investir et embaucher afin de diminuer la charge de travail. Il y aura toujours un gagnant, les abattoirs et les GMS. Mais on préfère donner de faux arguments de compétitivité pour justifier ces gros ateliers. »
« LAISSONS AUX ÉLEVEURS LA LIBERTÉ D'ENTREPRENDRE »
Francis : « De quel droit peut-on interdire aux paysans de s’unir pour investir en commun ? Dans ma petite boutique, je devais travailler 70 h par semaine. »
Bats : « La ferme de Saint-Martial-le-Vieux est une SAS créée par des petits élevages. Ce n'est pas la ferme des mille vaches. »
Reg23 : « On peut se demander si les défenseurs de la condition animale connaissent les feedlots américains ? Le Ceta entre en vigueur en avril : les français vont bientôt consommer de la viande produite dans des conditions abominables et gavées de médicaments... »
Louis : « Bravo pour cette initiative ! Un super élevage qui j’espère servira pour monter d'autres projets. Laissons la liberté d'entreprendre aux agriculteurs qui s'unissent pour ces réalisations. Les animaux seront mieux logés que dans de petites structures. Donc, arrêtons de dire n'importe quoi. Les gens qui sont contre n'y connaissent rien. »
« Que ferez-vous quand vous n'aurez plus d'éleveurs allaitants en France ? »
Pipo1er : « Il est évident que si cela se passe près de chez vous, c'est un scandale mais si la viande vient congelée d'une autre partie du monde, cela ne dérange personne, vu qu'on ne le sait pas. Il faut juste voir comment sont engraissés et transportés les animaux des centres d'engraissement aux USA, au Brésil et en Australie. Là, on parle vraiment de groupes d'investisseurs et plus de paysans. Certains animaux sont chargés dans des bateaux abattoirs et arrivent en Europe congelés et on retrouve cette viande dans les restos avec comme pub "né, élevé et engraissé dans de grandes prairies". Quand on cherche un peu, on se rend compte qu'ils sont 300 animaux sur 1 ha. Alors, ça me désole que vous critiquiez vos collègues qui essaient de trouver des solutions à cette concurrence. »
fd59 : « Laissons aux éleveurs, qui ont envie d'entreprendre, la possibilité de travailler. Les producteurs allaitants ont des revenus parmi les faibles du monde agricole. Au lieu de critiquer notre métier, qui est prêt, comme nous, à travailler 10 heures par jour, 6 jours sur 7, et à se lever la nuit pour les vêlages ? Quand vous n'aurez plus d'éleveurs allaitants en France et que la viande viendra des pays de l'Est ou d'Amérique du Sud, les détracteurs de notre métier seront loin et auront oublié tout le mal qu'ils nous ont fait. »
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