Lactalis revient, dans un communiqué daté du 21 février, sur la « forte hausse » du prix du lait payé aux producteurs en 2022 : + 25 % en moyenne par rapport à 2021 sur le prix de base du lait conventionnel et + 20 % tous laits de vache confondus et toutes primes comprises (462 €/ 1 000 litres en 2022 contre 385 €/ 1 000 litres en 2021).
Le groupe se félicite que le prix du lait de vache conventionnel Lactalis se soit « placé en 2022 parmi les plus élevés », tout en évoquant des « écarts de prix grandissants avec d’autres coopératives ou d’autres acteurs privés » qui provoquent « une forte distorsion de concurrence », nuisent à la « valorisation globale et pérenne de la filière » et « s’écartent de la loi Égalim ».
L’entreprise souligne que les hausses tarifaires obtenues lors des négociations au titre de la matière première agricole (MDA) ont été répercutées aux producteurs conformément à la loi Égalim 2 en 2022, « couvrant plus qu’intégralement l’augmentation de leurs charges ». Elle déplore en revanche avoir dû « absorber seule l’inflation des coûts de transformation (MPI) insuffisamment prise en compte par la grande distribution ».
Le communiqué évoque d’ailleurs les « difficiles négociations commerciales » en cours jusqu’au 1er mars au plus tard, indiquant : « L’explosion des prix de l’énergie, partiellement amortie par les dispositions gouvernementales à l’attention exclusive des petites entreprises, frappent de plein fouet les industriels » ; « ces charges additionnelles devront nécessairement être répercutées dans les prix des produits en rayon ».
Ne souhaitant plus « continuer à porter seule les ambitions d’Égalim », Lactalis France ajoute que « chaque acteur de la chaine doit désormais jouer son rôle pour assurer la revalorisation du prix des produits laitiers dans les linéaires, donc la pérennité de la filière laitière française ».
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