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Selon le Cniel, la liquidation totale des stocks européens de poudre et la baisse de la production au second semestre 2018 ont permis un assainissement de la conjoncture laitière. « L’année 2019 démarre dans un contexte d’offre et de demande plus favorable qu’en 2017 et 2018 ». Ceci dit, une incertitude demeure : les conditions et l’impact du Brexit pour la filière laitière.
[Vidéo]Benoît Rouyer (Cniel) : « Les perspectives laitières seront fortement influencées par le résultat des négociations sur le Brexit »
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L’écoulement total des stocks européens de poudre de lait écrémé et la baisse de la production laitière observée depuis août 2018 ont « sensiblement » assaini le marché des produits laitiers en France et en Europe, selon l’interprofession laitière.
« En France, cette tendance baissière de la production laitière est particulièrement marquée. Depuis cet été, les sondages de collecte de FranceAgriMer présentent chaque semaine une baisse de 3 à 5 % comparativement à l’année précédente », explique Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière. Cette tendance se poursuit actuellement sur le début de l’année 2019. Elle devrait se prolonger au moins jusqu’au printemps, en raison du manque de stocks fourragers dans de nombreuses régions. »
Dans ce contexte, le marché des produits laitiers industriels est plus équilibré : « Le prix du beurre se maintient à des niveaux élevés sans toutefois atteindre les sommets de l’année précédente. De son côté, le prix de la poudre de lait écrémé reprend un peu de vigueur et se situe désormais près de 300 € au-dessus du prix d’intervention. »
« Selon l’enquête mensuelle laitière de Franceagrimer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de décembre 2018 de 330 €/1 000 l. Sur l’ensemble de l’année, il est en moyenne de 324 €/1 000 l, soit 2 € de plus qu’en 2017. »
« L’année 2019 démarre dans un contexte d’offre et de demande plus favorable qu’en 2017 et 2018. Pour autant, il convient de rester prudent sur les perspectives de l’ensemble de l’année 2019. Elles seront, en effet, fortement influencées par le résultat des négociations sur le Brexit. »
En France, l'embellie des marchés laitiers ne s'est pas encore traduit par une amélioration des prix payés aux producteurs
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