Avec 40 références dans le rayon des laits liquides, Lactel a vendu 330 millions de litres (Ml) en 2024, ce qui la classe en tête des marques nationales. Rappelons toutefois que ce segment est largement dominé par les marques de distributeurs (MDD) qui ont conquis 60 % du marché.
Lactel décline le lait de multiples façons : délactosé, enrichi en vitamine D, bio, etc. En 2025, cette segmentation va s’étendre encore avec du lait enrichi en vitamine B12 et une offre de Matin léger (délactosé) entier en bouteille de 50 cl. « 15 % des usages se font en cuisine », justifie Anne-Charles Pinault, directrice générale de Lactel. Plus gourmand, le lait entier a une place à prendre dans ce cadre et le format réduit devrait séduire.
Affirmer sa proximité avec le consommateur
Mais l’innovation sur le produit atteint ses limites et Lactel joue désormais sur d’autres tableaux pour dynamiser ses ventes. En 2025, elle cherche à aider les parents qui souhaitent réduire le temps d’écran de leurs enfants, une préoccupation majeure d'après une enquête. « Lactel dispose d’une place dans le quotidien des familles et nous allons saisir cette opportunité pour lancer l’opération moins d’écrans, plus de vie », explique la directrice. Du 13 au 22 mai, à l’occasion du défi national « Dix jours sans écran », les emballages de lait s’enrichiront de trucs et astuces proposant des activités et distractions simples pour les enfants.
Créer de la valeur en bio
Autre axe d’innovation pour Lactel : la planète. La marque défend l’ancienneté de son engagement en ce sens qui a commencé par le développement d’une gamme bio il y a trente ans. « Depuis 2019, nous allons au-delà du cahier des charges dans les domaines de l’alimentation des animaux, du bien-être animal ou encore de la biodiversité. » En 2025, un nouveau pas sera franchi avec l’affichage du Planet-score. Ce label accorde une note de A à E aux produits alimentaires en fonction de leur valeur environnementale en matière de pesticides, biodiversité et climat. Il prend en compte les modes de production de la ferme à l’usine en incluant les emballages, par exemple, mais aussi les externalités positives. « Il s’agit d’un label sérieux qui va créer de la valeur sur le marché du lait bio », espère Anne-Charles Pinault. Elle rappelle qu’entre 2019 et 2024 l’entreprise a réduit sa consommation d’eau et ses émissions de gaz à effet de serre de 11 %. Elle développe aussi l’utilisation de plastique recyclé pour fabriquer ses bouteilles. L’affichage du Planet-score sur les bouteilles est prévu pour le printemps. L’entreprise ambitionne de développer ses ventes en bio grâce à cette démarche.
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