C’est en grande pompe et dans un lieu atypique et symbolique – le salon Gustave Eiffel au premier étage de la célèbre tour de fer – qu’une dizaine d’organisations agricoles et alimentaires ont signé avec le fournisseur Métro France, une charte d’engagement pour une meilleure valorisation des produits français dans la restauration indépendante.
Parmi les signataires de cette charte, on retrouve, aux côtés de Métro France, la FNSEA, la FNB, Jeunes agriculteurs, la FNP, Légumes de France, CFA-Aviculteurs de France, la FEEF (entreprises et entrepreneurs de France), l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), le GNI (Groupement des indépendants en hôtellerie et restauration) ainsi que le CGAD, qui fédère les « entreprises alimentaires de proximité ».
La signature de cette charte est la concrétisation d’une initiative lancée « il y a un an » avec le premier fournisseur des restaurateurs indépendants pour « renforcer les volumes français commercialisés », selon les mots de Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA.
Les signataires s’engagent sur trois « grands impératifs » : « valoriser les filières agricoles françaises, construire des actions communes entre tous les acteurs du secteur, et répondre aux attentes sociétales des consommateurs », notamment en matière d’origine de ce qu’ils ont dans leur assiette.
Ces objectifs semblent en adéquation avec les attentes des consommateurs, et les efforts qu'ils indiquent être prêts à faire - notamment sur le prix d'achat - en faveur de l'origine France des produits alimentaires.
L’objectif ultime de cette charte est de « viser une augmentation de la quote-part origine France des produits bruts utilisés dans la restauration indépendante ». Ceci dit, les signataires ne se sont engagés sur aucun chiffre précis de volumes à atteindre. Pire, cela reste aujourd’hui très difficile d’évaluer cette part dans le volume de produits agricoles bruts utilisés par les restaurants indépendants. Les rares chiffres qui circulent concernent la restauration hors-foyer collective gérée par des administrations publiques.
Métro France, qui se positionne en tant que distributeur comme le maillon indispensable à cet objectif général, avance pour sa part ses chiffres : « 100 % des steaks hachés, des tartares, de la viande de lapin, du lait UHT et des œufs que nous distribuons sont d’origine France », a rappelé son directeur général Benoît Feytit.
Reste, comme l’indique la charte, à mettre en place les indicateurs, avec tous les signataires, qui permettront d’évaluer les progrès réalisés.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026