DES ÉCHANGES PROFITABLES MAIS TROP RARES

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DANS UN CONTEXTE DEHAUSSE IMPORTANTE des prix des engrais, des aliments et de l'énergie, et de forte volatilité des cours des céréales, la valorisation des complémentarités entre les systèmes de production différents peut-elle constituer une voie intéressante pour sécuriser le coût des approvisionnements et donc le revenu des exploitations laitières ? Discrets, les partenariats mis en place ici et là entre des éleveurs et des céréaliers autour des effluents, de la paille ou des fourrages, tels que la luzerne, contribuent à sécuriser l'alimentation du troupeau face aux aléas climatique, à maîtriser les coûts des achats, à valoriser l'excédent de fumier ou de compost. En phase avec la diversification des assolements céréaliers et la plus grande attention apportée à l'agronomie et à la matière organique des sols, les démarches reprises dans ce dossier soulignent également les exigences et les limites induites par de telles initiatives. Ces dernières constituent en tout cas un laboratoire d'expériences où techniciens et agriculteurs viendront peut être piocher demain des idées nécessaires pour répondre aux enjeux environnement aux posés par la spécialisation croissante des exploitations et des territoires. Une nécessité selon les chercheurs de l'Inra réunis récemment en colloque à Poitiers.

DOSSIER RÉALISÉ PAR ANNE BRÉHIER

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

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