Selon une enquête réalisée par l'Idele et les chambres d'agriculture sur les fermes laitières de Bretagne et des Pays de la Loire, les frais d'élevage varient de 30 à 50 €/1 000 l et les frais vétérinaires et de reproduction en sont les principaux postes.
L'institut de l'élevage et les chambres d'agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire publiaient récemment les résultats de frais d'élevage des éleveurs laitiers du réseau Inosys Ouest. Ces derniers varient presque du simple au double : de 30 à 50 €/1 000 l. Ils représentent environ 10 % du coût de production total du lait.
En 2020, la moyenne des frais d'élevage des 56 fermes enquêtées s'élève à 39 €/1 000 l. Un coût qui monte à 47 €/1 000 l pour les 10 % supérieurs et descend à 32 €/1 000 l pour les 10 % inférieurs.
Les frais vétérinaires et de reproduction représentent près de la moitié des frais d'élevage. Ci-dessous la composition moyenne des frais des 56 fermes entre 2014 et 2020 :
La productivité laitière et la conduite technique sont les deux leviers à actionner pour faire varier les frais d'élevage.
Reproduction : les plus économes inséminent eux-mêmes
La moyenne des frais de reproduction est à 10 €/1 000 l, avec un écart de 5 €/1 000 l entre les plus et moins économes à performances laitières et de reproduction équivalentes.
Là-dessus, ce sont les pratiques qui entrent en compte : génotypage, sexage, échographies, contrat de suivi repro... Les experts l'affirment : « Les élevages les plus économes ont davantage recours à l’insémination par l’éleveur et à l’utilisation d’un taureau de rattrapage. Ils réalisent également moins de génotypage. » Pour autant, les autres pratiques ne sont pas à bannir ; il faut simplement bien évaluer leur retour sur investissement.
Tarissement et parasitisme : des leviers pour diminuer les frais vétérinaires
Les frais vétérinaires représentent 9 €/1 000 l en moyenne dans les élevages enquêtés (ou 62 €/VL). Les plus économes se situent à 5,9 €/1 000 l (46 €/VL) et ont tendance à raisonner davantage les traitements :
- ils réalisent un traitement sélectif au tarissement ;
- ils ne traitent pas systématiquement les génisses à la sortie au pâturage.
Pour certains, la mise en place d'un protocole de vaccination fait grimper les frais vétérinaires. Mais ce recours est à mettre en parallèle avec les problèmes sanitaires récurrents (un équilibre à trouver entre les coûts et les pertes).
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