Ces partenariats avec l'entreprise familiale Lactalis, la co-entreprise franco-américaine Yoplait et les coopératives Sodiaal et Laïta concernent « 28 000 producteurs français » et « plus de 500 millions de produits laitiers fabriqués en France et vendus dans les enseignes du Groupe Carrefour et U Enseigne », selon les deux distributeurs qui ont une centrale d'achat commune appelée « Envergure ».
Ces accords concernent des marques très grand public comme Président, Lactel, La Laitière, Lanquetot, Lepetit, Chaussée aux Moines, Yoplait, Yop, Petits Filous, Perle de lait, Entremont, Candia, ou encore Paysan breton. « Ces accords répondent à une forte attente des producteurs de lait et concrétisent ainsi la contribution pleine et entière de Carrefour et U Enseigne au mouvement de revalorisation du revenu des agriculteurs et des producteurs, qui doit s'opérer tout au long de la filière », assurent les distributeurs.
Carrefour et U Enseigne « se félicitent de ces accords qui démontrent que distributeurs et transformateurs peuvent formuler des réponses concrètes face aux questions du revenu des producteurs, en s'inscrivant pleinement dans la démarche insufflée par les États généraux de l'alimentation (EGA) ».
Dans un communiqué distinct, le géant mondial Lactalis indique qu'il « maintient son engagement à répercuter intégralement ces hausses tarifaires dans le prix du lait payé aux 12 000 éleveurs livrant quotidiennement leur lait aux 65 sites de production du groupe », assurant ainsi le ruissellement de revenus voulu par les EGA. « Ces accords méritent d'être soulignés mais il y a nécessité à ce que tous les autres acteurs de la distribution jouent le jeu. Cette hausse est aussi indispensable dans le cadre des négociations en cours sur les produits de marque distributeurs (MDD) et Premiers Prix », a ajouté Daniel Jaouen, directeur général du groupe Lactalis, cité dans le communiqué.
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