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Malgré des signaux très positifs renvoyés par les 1.250 exposants, la 23e édition du Sommet de l’Elevage s’ouvre, côté producteurs, dans une ambiance morose. Attendu jeudi matin, Stéphane Le Foll devra rassurer et éclaircir plusieurs sujets de crispation.
« Les agriculteurs ont le spleen ! » Jacques Chazalet, le président du Sommet de l’Elevage, résume en un mot l’ambiance qui règne chez les éleveurs auvergnats. Pour lui, c’est dans une ambiance morose que s’ouvre ce mercredi 1er octobre 2014 à Cournon, en périphérie de Clermont-Ferrand, la 23e édition du deuxième salon d’élevage de l’automne.
Les filières animales sont confrontées à une accumulation des difficultés. L’embargo russe décidé début août pèse lourdement sur les filières animales. Les prix à la production, toutes confondues, sont en baisse. Mais les éleveurs ne ressentent pas encore les effets de la chute des prix des céréales sur leurs coûts d’alimentation animale. « Le déséquilibre entre l’amont et l’aval des filières n’est plus supportable pour les éleveurs ». Car les prix payés par les consommateurs, eux, ne baissent pas.
Outre la perspective de revenus plus faibles en 2014, les producteurs auvergnats et du Sud-Ouest sont échaudés par le classement de nombreuses communes en zones vulnérables au titre de la directive nitrates. « Sur les huit départements de la région, autour de 400 communes ont été nouvellement classées vulnérables. C’est incompréhensible, réagit le président du Sommet. Oui, certains points localisés posent problème, mais il n’était pas nécessaire de classer vulnérables des communes entières. »
Stéphane Le Foll attendu jeudi
Retenu en conseil des ministres ce mercredi, Stéphane Le Foll est attendu jeudi matin. Le ministre de l’Agriculture devra apporter des réponses rassurantes sur ces deux points. L’an dernier, le président de la République avait fait le déplacement pour annoncer ses arbitrages sur l’application de la réforme de la Pac. « Le président avait été applaudi, suite aux annonces en faveur de l’élevage. »
Le ministre de l’Agriculture ne pourra pas venir les mains vides pour tenter de limiter l’inquiétude et le désarroi de nombreux producteurs. « Sur la question de la transparence pour le bénéfice des aides de la Pac, les annonces de Manuel Valls début septembre doivent être confirmées. Leur mise en œuvre concrète doit être précisée », explique Jacques Chazalet.
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