Une prise connectée pour simplifier la gestion des clôtures

https://www.dailymotion.com/video/x8t05js

Eteindre les clôtures électriques à distance. À la SCEA de la Grande Métairie, à Meslan (Morbihan), les sols sont portants, les vaches pâturent toute l’année. Et comme souvent, c’est l’apprenti qui fait les allers-retours entre les prairies et le bâtiment, pour éteindre et rallumer les clôtures. L’apprenti, c’est Enzo Cardiet, 18 ans, en première année de BPREA au lycée Kerlebost à Pontivy (Morbihan). Très vite, il cherche un moyen de réduire le temps passé dans ces déplacements.

15 € d’investissement

Enzo Cardiet observe que le chauffe-eau de l’exploitation est déjà branché sur une prise connectée. Grâce à cela, il est possible de l’allumer et de l’éteindre à distance. Pourquoi ne pas utiliser ce système aussi pour les clôtures ?

Conquis par l’idée, son maître d’apprentissage accepte de tenter l’expérience. La prise connectée coûte environ 15 €. La consommation est très faible : moins d’un watt par heure. Il suffit de la brancher sur une prise à 220 volts et d’y raccorder ensuite les électrificateurs des clôtures.

La prise nécessite d’être connectée à internet, via le wifi de la ferme. Une application installée sur smartphone permet de piloter l’allumage et l’extinction à distance. « Il faut synchroniser la prise avec l’application avant la première utilisation et ensuite, ça fonctionne tout seul », explique Enzo Cardiet.

Un gain de temps et de pénibilité

Désormais, Enzo Cardiet et son maître d’apprentissage utilisent leur smartphone pour piloter les clôtures. « Lorsque nous allons faire le tour pour vérifier qu’elles sont en bon état, nous pouvons couper l’électricité à distance avant d’intervenir dessus. Et le soir, nous sommes sûrs que tous les postes sont bien allumés », se réjouit-il.

L’objectif d’Enzo Cardiet est atteint. Grâce à cette astuce, son maître d’apprentissage et lui gagnent du temps et réduisent la pénibilité de leur travail en s’épargnant les déplacements entre la ferme et les parcelles de prairies. « C’est quelque chose de positif qui a été mis en place sur l’exploitation », conclut Enzo Cardiet.