« J’avais des terres éloignées à 8 km de ma ferme, avec un bourg à traverser, explique l’agriculteur. Alors quand la chambre d’agriculture a organisé une réunion sur les échanges parcellaires, j’y suis allé et j’ai vu ce qu’il était possible de faire ».
Même si une réelle dynamique locale ne s’est pas créée autour de l’amélioration du parcellaire, Thierry Bertrand et un collègue réfléchissent à ce qu’ils pourraient faire. « Il exploitait des terres aux portes de mon exploitation et mon îlot éloigné était beaucoup plus proche de chez lui ». Il faudra attendre que son collègue devienne propriétaire de ces fameuses parcelles pour que la situation se débloque. « Au final, j’ai perdu en qualité de terres, gagné un peu en surface mais surtout je passe moins de temps sur la route, apprécie l’éleveur. Bien sûr, ça n’a pas révolutionné mon exploitation mais j’y gagne en temps, en facilité de surveillance, en surface accessible, ce qui est appréciable ».
Un peu comme au billard, ces échanges ne seront peut-être que les premiers d’une série. « Mon collègue est en train de passer en bio. Il a besoin de plus de surfaces accessibles, explique Thierry Bertrand. L’îlot qu’il m’a repris pourrait lui servir pour refaire un échange avec un voisin pour gagner en pâtures. De mon côté, j’ai encore un îlot éloigné de 5 km. Si une opportunité se présente, je referai un échange parcellaire ».
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