Moins nombreuses que les hommes, les femmes cheffes d’exploitations sont généralement à la tête de structures plus petites. Quelle que soit la spécialisation de l’exploitation, la valeur médiane de leurs actifs est inférieure à ceux des hommes. Le revenu généré est donc, assez logiquement inférieur, mais la rentabilité du capital n’est pas pour autant mauvaise. « En 2021, 100 € engagés dans une exploitation agricole gérée par une femme dégageaient 11 € de revenu contre 9 € dans une exploitation gérée par un homme », explique la Chambre d’Agriculture dans son analyse économique.
L’élevage laitier se démarque
Et l’élevage laitier fait figure d’exception. Sur un échantillon de 220 exploitations en bovin lait, les femmes cheffes d’exploitation bénéficient d’un revenu supérieur à celui des chefs d’exploitation en 2021. Compter 34 500 € de RCAI pour les femmes, contre 22 800 € pour les hommes. Le résultat est d’autant plus remarquable que le capital détenu par les femmes est souvent moindre. La valeur des actifs détenus par les chefs d’exploitation avoisine les 315 000 €, contre 272 000 € pour les cheffes d’exploitation. Ces dernières sont aussi moins endettées que leurs homologues.
Les agricultrices spécialisées en bovin viande ont quant à elles, un RCAI inférieur à celui des hommes de l’ordre de 3 500 €. Même constat en polyculture-élevage, où les hommes ont un revenu 8 000 € supérieur.
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