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Le prix de la poudre maigre oscille entre hausse et stabilité, à l’image de la dynamique du marché mondial, plutôt attentiste. Plus globalement, la collecte et ses perspectives sont assez variables d’un pays à l’autre.
Sur le plan mondial, les dynamiques de productions restent différentes entre grands pays exportateurs du fait de difficultés intérieures (climatiques ou politico-économiques) depuis le début de l’année. En Argentine, la météo et le nouveau gouvernement ont eu un impact sur la production (-13 % en janvier/2023 et -15 % en février). Aux États-Unis, la collecte est en léger retrait, en lien avec la baisse du cheptel laitier (-1 %/2023) et malgré une progression du rendement par vache (+3 %/2023). En Nouvelle-Zélande, la progression de la production reste inférieure aux niveaux de 2021 (-4 %) ou 2020 (-2 %). En Australie, la collecte est en légère hausse sur les deux premiers mois. Le décrochage de la production laitière irlandaise (-16 %) impacte la production européenne malgré une belle progression de la collecte polonaise (+ 3,3 %). La production mondiale semble se redresser « timidement, dans le sillage de prix orientés à la hausse, d’ampleur modeste cependant », selon l’Idele.
En cumul sur deux mois, les exportations de produits laitiers de ces 5 grands exportateurs affichaient une hausse sensible. Ramenés en matière sèche utile, les niveaux d’envois de produits laitiers dépassaient ceux des deux années précédentes (+13 %/2023, +9 %/2022) : en tonnes de produits et sur un an, les envois de poudre de lactosérum étaient stables quand ceux de poudre maigre progressaient légèrement (+1 %/janvier-février 2023) ; ceux de beurre et butter-oil affichaient une hausse sensible (+3 %), mais plus limitée que pour les fromages (+9 %) et surtout les poudres grasses (x 2,5).
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