Les prix payés cette année atteignent des niveaux jamais atteints pour les éleveurs français. Sur les douze laiteries de notre observatoire en Bretagne-Pays de la Loire, la progression s’élève en moyenne à 79,59 €/1000 l. La laiterie Saint-Père reste en tête de ce classement avec un prix moyen sur 12 mois à 467,42 €/1 000 l, prime non OGM de 15 € incluse. Mais c’est aussi la laiterie qui a augmenté le moins, 67,59 € de plus qu’en 2021.
Les écarts se creusent
Parmi les leaders (voir ci-contre), c’est chez Eurial que la hausse est la plus marquée. Et surtout, on constate que les écarts entre ces laiteries augmentent fortement. En 2021, 6 € séparaient le premier (Savencia FMB, 366,75 €) du dernier (Sodiaal, 360,62 €). En 2022, ces deux opérateurs conservent leurs places mais avec un écart de 20 €. De plus, si Lactalis et Sodiaal restaient traditionnellement assez proches (3 € de plus pour Lactalis l’an dernier), ce n’est plus le cas. La différence se monte à 15 € en 2022, après le décrochage de Sodiaal en fin d’année.
Il n’empêche que ces prix français restent bien inférieurs à ceux des pays voisins. En novembre, la moyenne européenne s’établit à 572,3 €/t, paiement de la composition inclus. Les Allemands ont touché 605,3 €/t. La France reste encore loin derrière.
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